Le livre à l’heure de l’économie circulaire ?

Captures d'écran de l'application Booxup


Un article de BibliObs, daté du 4 octobre 2015, titre : « Booxup, le Tinder des livres », et établit du même coup l’application en outil « d'échangisme littéraire ». Le rapprochement entre les sites de rencontres (sentimentales/littéraires) qui sert de fil rouge à l’article est amusant, et pas toujours exagéré si l’on en croit le journaliste.

Mais c’est un autre aspect de la question qui a le plus retenu mon attention : « c’est aussi à ses yeux une occasion formidable de «redonner vie aux vieux bouquins » ronflant depuis des années sur son étagère. Finie, l’ère de la bibliothèque individuelle qui ne profite qu’à trois lecteurs en un siècle ? ». Le temps serait donc à la dissémination de ses richesses littéraires auprès du plus grand nombre et non plus à la thésaurisation transmise à quelques rares privilégiés qui n’en auront pas forcément le bénéfice (les goûts et les couleurs…).

Ainsi, il semblerait que la nouvelle tendance mondiale de l’économie circulaire qui met à mal le schéma linéaire produire /  consommer / garder ou jeter se soit aussi emparée du livre. Avec l’âge, ma nature écureuil s’estompe de plus en plus. Je trouve séduisante cette idée de se détacher des livres et de les semer à tout va de son vivant.

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