«Si j’avais su que je l’aimais autant, je l’aurais aimé encore davantage»


« Grâce à lui, qui avait été abandonné et qui m'avait attendu sagement la première nuit, qui avait pas douté une seule minute que j'allais revenir le chercher et qui maintenant comptait sur moi pour son bien-être, j'ai été mieux. Je ne dis pas heureux, je dis mieux. »
Mon chien va mourir


« Dans ces cas-là j’assure que dalle et comme je sais que je vais rien choper, je finis toujours défoncée comme un terrain de manœuvres. »

« J’étais chez ma copine Samia. Je mangeais des pâtisseries de sa mère en la regardant qui se lissait les cheveux, mèche après mèche après mèche après mèche. Ça prenait des plombes. Genre porter le voile, à côté, c’était la libération de la femme. »

« Truc de bourges, t’as raison. Y avait au moins quatre digicodes avant d’arriver aux Chipster.
Quatre !
J’te jure, la préf de Bobigny à côté, c’était la ferme Playmobil. »

« Eh oui. Faut pas se fier. Je suis grossière, mais c’est ma tenue de camouflage. Comme les geckos sur les troncs d’arbre ou les renards d’Arctique qui changent de pelage en hiver, mon côté voyant, c’est pas mes vraies couleurs. »

L'amour courtois


« D’un côté, tu as l’amant de Duras, là, c’est le beau Chinois qui baise comme un dieu et de l’autre, tu as la vieille maîtresse de Barbey d’Aurevilly et là, c’est la vioque qui te la coupe pour toujours. Hé. Super. Merci, Ronsard, merci. Bouffe-la, ta rose. Un amant, ça reste joli et c’est toujours un mot charmant. Mon amant, mon bel amant, mon amant de Saint-Jean. C’est toujours sexy, un amant, mais une maîtresse… Une maîtresse, rien que le mot, ça sent déjà les emmerdes et la naphtaline. Une maîtresse, ça se périme et ça devient vite encombrant. C’est tellement injuste… »
La maquisarde

Anna Gavalda - Fendre l'armure (Le Dilettante-2017)

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