Nous campons sur les rives, Mathieu Riboulet

C’est un lieu commun de le dire, mais voici une nouvelle preuve s’il en était besoin que ce n’est certainement pas à sa taille ou à son épaisseur qu’on peut estimer la valeur et la portée d’un livre.

48 pages, dont à peine 40 de texte au format de 10 × 15 cm. Dans sa collection « La petite jaune », Verdier vient de publier les 5 interventions que Mathieu Riboulet a faites lors du Banquet d’été du Livre de Lagrasse (siège des éditions Verdier ans l’Aude), entre le 7 et 11 août derniers

Au départ simples introductions aux discussions qui se tenaient dans le cadre de l’événement, les interventions de Riboulet réunies dans cet opuscule traitent toutes de l’ici et de l’ailleurs : l’être au monde et à l’instant présent, le réel et l’au-delà, les vivants et les morts...
Prononcés « dans la lumière, le vent, les pierres, le sable et les odeurs d’ici », ces textes sont des odes à la vie, des déclarations d’amour aux disparus, toujours vivants même après la mort.
À la lumière de la disparition prématurée de l’auteur, le 5 février 2018 à 57 ans, s’ajoute à ces textes une dimension testamentaire, comme si Riboulet conscient de sa mort prochaine, faisait ses adieux au monde, en toute discrétion.
Poignant.

Extraits de Nous campons sur les rives

Mathieu Riboulet, Nous campons sur les rives. Lagrasse, 7-11 août 2017 (Verdier, 2018)

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Fin juillet, dans le cadre de son programme L'Heure D, France 3 diffusait Mathieu Riboulet, écrivain, de Sylvie Blum (2018). À partir de tableaux, d'extraits de films et d'entretiens (écrivains, cinéastes) que lui proposait la documentariste, il "revenait sur les thèmes récurrents autour desquels sont construits ses récits".
En voici la bande-annonce
Séance de rattrapage pour un court moment encore possible ici.