Les beaux étés, Zidrou & Jordi Lafebre - Mam'zelle Estérel / Le repos du guerrier

Mam'zelle Estérel (Les beaux étés #03)

Mam’zelle Estérel a 30 ans et s’apprête à quitter la famille, au grand dam de Pierre, qui ne peut s’empêcher d’être triste de la voir partir… sa 4L rouge Estérel.
C’est qu’elle en a vu, en 30 ans, Mam’zelle Estérel : des bons moments, des moins bons, des histoires de famille comme ce fameux été 1962 quand Pierre, sa femme, et les enfants ont décidé d’emmener avec eux Mamyvette et Gros-Papy en vacances à Saint-Étienne

 Dis, Gros-Papy, pourquoi t’es crès crès gros ?
– C’est parce que je suis rempli de souvenirs, c’est pour ça.

– C'est vrai que ta mère est parfois un peu "vieille France" - ce qui la fout mal pour une Belge, j'en conviens - mais elle a ses bons côtés tout de même.
– C'est parce que tu ne la connais qu'à petit dose. Ma mère c'est comme le coca-cola : un verre ça va. Toute la bouteille, bonjour les caries!

Croyez-moi, on appelle cela une "fausse couche", mais c'est une vraie merde !

Vieillir, c'est comme conduire une voiture : on a beau savoir qu'il faut regarder la route devant soi, on ne peut pas s'empêcher de zieuter tout le temps dans le rétroviseur !

*   *   *   *   *   *   *

« Pas d’action, pas de franche rigolade, pas d’événements majeurs. Avec les Beaux étés on s’installe, on profite des dialogues ciselés de Zidrou, du dessin plein de charme de Jordi Lafebre et on sourit. Beaucoup. Un sourire qui ne nous lâche pas de la première à la dernière page. »   Jérôme

« S'apprêter à lire un tome des « Beaux étés » c'est un peu comme le plaisir que l'on a juste avant de manger des bonbons. C'est ce moment précis où le paquet vient d'être ouvert, que l'odeur des sucreries nous fait déjà saliver à l'idée de retrouver un goût qui n'a nul autre pareil. L'effet est le même et ce troisième tome de la série répond parfaitement aux attentes du lecteur. »   Mo

« Tout est délicieusement régressif, joyeux, frais et terriblement juste, impossible de ne pas tomber en amour pour cette famille qui pourrait être la nôtre. Imparfaite, insupportable… indispensable. »   Noukette

« Il ne faut pas croire cependant que Les beaux étés n’est qu’une série légère. Zidrou aborde ici ou là des sujets plus lourds. Le deuil, la maladie, la vie de couple, le travail, le temps qui passe, la perte des illusions… L’été est une période propice pour prendre un peu de recul sur sa vie et faire le bilan. Avec finesse, le scénariste nous invite à réfléchir à notre propre trajectoire. »   Saxaoul

Le repos du guerrier (Les beaux étés #04)

Retour en 1980.  Pour les vacances, nos amis belges mettent le cap sur la Dordogne, où ils se sont offert un petit plaisir : une villa coquette et confortable où ils comptent passer toutes leurs vacances à partir de maintenant.
Une fois sur place, ils vont découvrir qu’il y a parfois loin des plans et des catalogues à la réalité…

– T'as déjà couché ?!?
– Arrête, Pépète ! T'es trop petite pour parler de ces choses-là !
– Pas du tout ! Même que maman m'a expliqué que j'allais bientôt avoir mes règles comme toi et Julie. Comme ça, quand j'aurai mes règles, moi aussi, j'aurai le droit d'être chiante pendant des jours et des jours !!

*   *   *   *   *   *   *

« Pas de déception donc, malgré un scénario plus passe-partout que les précédents Les Beaux étés continuent de répandre une joie de vivre et un optimisme à toute épreuve qui donnent la pêche et filent la banane. »   Jérôme

« C’est douillet, ça donne le sourire, ça titille les souvenirs et ça fait un bien fou ! Les enfants grandissent, les personnalités s’affirment, les goûts vestimentaires et capillaires sont parfois plus que discutables, la BO est culte et s’entonne à tue-tête sur la banquette arrière, chorégraphie comprise. Bonheur ! »   Noukette

« Une lecture estivale avec laquelle j’ai à nouveau passé un excellent moment. C’est léger, divertissant et cela donne envie de boucler sa valise pour partir avec cette joyeuse troupe toujours aussi attachante. »   Saxaoul



Comme les deux premiers tomes de la saga Les beaux étés, j’ai enquillé les tomes 3 et 4 à la suite.

J’ai retrouvé avec plaisir chacun des membres de cette sympathique famille : les dialogues font mouche, les relations intra familiales sont bien vues et la tendresse affleure souvent. Le dessin tout en rondeurs, les couleurs lumineuses participent à la chaleur qui émane des histoires.

Certaines situations m’ont renvoyé à ma propre histoire familiale. Et heureusement que la nostalgie fonctionne, car ces deux tomes sont légers légers, trop à mon goût. On frôle même la parodie avec Mamyvette, le tyran. J’aurais aimé un peu plus de fond et de nuance, mais le format ne s’y prête peut-être pas…

Quoi qu’il en soit, je viens de mettre la main sur La Fugue, les nouvelles aventures de la famille Faldérault à l'hiver 1979. Ce tome 5 va décider de mon adhésion totale à la saga ou de mon abandon définitif.

Zidrou & Jordi Lafebre - [Les beaux étés T03] Mam'zelle Estérel (Dargaud, 2017)
Zidrou & Jordi Lafebre - [Les beaux étés T04] Le repos du guerrier (Dargaud, 2018)