Récap de juillet 2019

Ocean Vuong - On Earth We're Briefly Gorgeous (Penguin, 2019)
Fabrice Caro - Figurec (Folio #6607, 2019) [2006]
Sylvia Plath - Mary Ventura et le neuvième royaume (La Table ronde, 2019)
Richard Van Camp - The Lesser Blessed (Douglas & McIntyre, 1996)
William Giraldi - Hold the Dark (Liveright, 2014)
Paul Morand - Bains de mer (Livre de Poche Biblio, 1992) [1960]
Pierre Bayard - La vérité sur 'Dix Petits Nègres' (Minuit, 2019)

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Un premier mois estival commencé en toute beauté avec un roman bouleversant à l’écriture superbe qui, j’espère, va bientôt être traduit en français.
Après ce choc littéraire, j’ai ressenti un fort besoin de décompresser et qui de mieux que Fabcaro pour se décontracter les zygomatiques ? Excellente initiative que cette republication au format poche de son premier roman devenu introuvable (ou presque).
Pour ne pas replonger trop vite dans le « dramatique », j’ai choisi la traduction d’une nouvelle inédite d’une pointure de la littérature américaine, j’ai nommé : La Plath, herself ! A priori, ce n’est pas avec cette nouvelle qu’on prend toute la mesure de son talent...
Retour aux choses sérieuses avec un excellent roman, épuisé dans sa version française, que l’enthousiasme communicatif d’Electra, m’a incité à lire sans attendre in English.
Pour me reposer les cellules grises, j’avais prévu d’alterner avec un roman francophone. De ma liste, j’ai donc ressorti Aucun homme, ni dieu... jusqu’à ce que je réalise que l’auteur était anglophone. Au temps pour les petites cellules grises.
La réédition chez Robert Laffont de Bains de mer, bains de rêve, et autres voyages, m’est apparu comme une agréable alternative aux quelques jours de canicule et une nouvelle occasion de découvrir un auteur de moi inconnu.
Revenu quelque peu sceptique de ces baignades autour du monde, j’ai fini le mois à me faire désemmêler les synapses, avec un plaisir pervers certain, par un auteur-psychanalyste.

Depuis, le mois d'août a débuté sur un faux pas (un premier roman qui croule pourtant sous les éloges unanimes et les récompenses) qui m'a mis la rate au cours-bouillon. Heureusement, il semblerait que j'aie réussi à redresser la barre avec un autre premier roman qui a, plus discrètement, conquis un vaste public.
On verra bien. Je vous dirai ça dans quelques semaines...

Commentaires

  1. J'adore Fabcaro mais j'ai abandonné Figurec. tout est systématique et je pense que son histoire de complot ne m'a pas intéressée...

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    1. Ah, moi, j'ai adoré. J'ai marché à fond dans cet univers de conspiration internationale. A vrai dire, je l'ai même préféré au Discours.

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  2. Je n'ai lu que le Giraldi (en version française) et j'avais aimé... du coup, j'ai cru un moment qu'il s'agissait d'un nouveau roman. Bah, au moins, je ne note pas !
    Sinon, j'attends tes avis sur les romans pas encore traduits, rien de tel pour anticiper les plaisirs de lecture ! Et je suis bien sûr des plus curieuses sur le faux-pas du mois d'août, et celui qui a suivi...

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    1. OOOups, désolé de t'avoir fait une fausse joie avec le Giraldi que je n'imaginais pas ainsi mais que j'ai adoré.
      Ah, le faux pas d'août... C'est plutôt un mauvais choix, en fait... J'aurais dû me douter que ce n'était pas pour moi malgré tout ce que j'ai pu lire de laudatif... Sur ce coup-là, c'est un peu "moi contre le monde entier".

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  3. Le Richard Van Camp est excellent. Je souhaite une réédition prochaine. J'avais lu le William Giraldi lors de sa parution. Une «excellente» et éprouvante escapade aux confins de l'Alaska...
    Me reste plus qu'à attendre la traduction du roman de Ocean Vuong!
    Bonne suite d'été, mon cher!

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    1. Dans des univers différents, Van Camp et Giraldi sont effectivement excellents.
      Dans un genre encore différent, le Vuong est juste brillant et bouleversant.
      Mon été entre dans sa meilleure période : Paris est quasi déserté par les Parisiens, je suis seul au bureau depuis deux semaines, le téléphone ne doit pas sonner plus de deux fois par jour, et j'abats un travail monstre le sourire aux lèvres et la musique en bruit de fond. Que demander de plus ?

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    2. Effectivement, c'est ce que j'appelle une excellente période estivale! Monte le volume!

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  4. Je suis curieuse de savoir quel est ce premier roman porté aux nues, et qui t'a laissé froid, on est vraiment obligé d'attendre "quelques semaines" ?!
    J'ai lu aussi le Giraldi (en VF) dont j'avais beaucoup apprécié l'ambiance pesante et un peu surnaturelle.

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    1. C'est tout à fait ça : le Giraldi est vraiment un roman d'ambiance ; on pourrait parfois se demander si on est toujours sur Terre, de nos jours, ou après un désastre naturel/nucléaire.
      Pour le fameux "raté", je me sens tellement en décalage avec le troupeau que je préfère prendre mon temps pour analyser ça avec un peu de recul, plutôt que de tout déballer (maladroitement) sous le coup des émotions. Alors, patience...

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  5. J'ai aussi lu le Giraldi - je te conseille son autobiographie que j'ai adoré ! (tu trouveras mon billet sur mon blog). Sinon, ravie pour le Van Camp - et comme Inganmic, je meurs d'impatience de connaître ta déception et ton rattrapage ! bonnes lectures !!!!!

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    1. Merci pour le conseil ! Non seulement je suis ravi de poursuivre avec Giraldi, mais en allant sur son site, j'ai découvert qu'Aucun homme ni dieu a été adapté l'an dernier en film par Netflix !
      Comme je l'ai déjà dit plus haut, je vais laisser décanter avant de revenir sur ma mauvaise surprise. Pour la bonne, je peux lâcher le morceau : il s'agit de When All is Said (Toute une vie et un soir) d'Anne Griffin.

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    2. Au moins, nous avons réussi à te faire lâcher un titre ! Et ça tombe bien parce que j'ai craqué récemment pour le roman d'Anne Griffin...

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    3. Je n'en suis encore que dans les débuts, mais j'adore.

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  6. Un rythme de croisière sympathique. Je n'ai lu aucun de ces auteurs. Bises

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    1. Comme je ne suis toujours pas en vacances, le rythme de lecture reste régulier.
      Je crains de lire beaucoup moins quand les vacances arriveront (alors que j'aimerais tellement en profiter pour m'installer tranquillement et m'attaquer aux pavés qui m'attendent toujours!).

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