« On ne peut pas survivre sans prendre à autrui », Rae DelBianco

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L’an dernier, je disais ici toute mon admiration pour le premier roman d’une jeune auteure : Rough Animals, de Rae DelBianco.
En cette rentrée littéraire, Rough Animals devient À Sang Perdu, publié par Le Seuil. Une nouvelle qui devrait ravir tous ceux et celles qui ont témoigné leur envie folle de découvrir ce livre... et leur frustration de ne pas lire l’anglais !
Cette sortie du roman en France me donne une nouvelle occasion de me réjouir : Rae DelBianco a très gentiment accepté de m’accorder un entretien. Inutile de vous dire combien je suis flatté de ce privilège que je suis ravi de partager avec vous. (à toutes fins utiles, pour toutes celles et ceux qui n me connaîtraient pas suffisamment bien, je précise que cet entretien a été mené à ma propre initiative sans passer par la maison d'édition et qu'il ne s'agit donc aucunement d'une quelconque action commerciale)
Avant de vous laisser en compagnie de Rae DelBianco, je voulais préciser que si certaines tournures vous semblent "bancales" ou "lourdes", la seule faute en revient à ma traduction. (que j’ai pourtant déjà retravaillée plusieurs fois mais dont je ne suis toujours pas entièrement satisfait) D’ailleurs, les anglophones pourront le constater en lisant l’entretien dans le texte, s’ils le souhaitent. (et je suis preneur de toute amélioration de la traduction)
J'espère néanmoins que vous apprécierez cet échange.
Bonne lecture !
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Comment est né votre roman ? Avez-vous toujours voulu devenir écrivain ?

D’aussi loin que je me souvienne, aussitôt que j’ai su lire, j’ai aimé écrire. À 19 ans, j’écrivais déjà des textes longs comme des romans.
Il aura fallu des années de travail et autant de versions d’un roman de débutant, six mois de formation à l’écriture à Londres et des tas de versions d’un autre manuscrit pour que Rough Animals, À Sang Perdu, en français, voie le jour, .
Dès l’âge de 8 ans, j’ai travaillé dans un élevage de bétail et j’ai créé une exploitation bovine à 14 ans, dans le comté de Bucks, en Pennsylvanie. Ce temps que j’ai passé à travailler avec des animaux et à tirer ma subsistance de la terre a été crucial pour écrire l’histoire que je voulais raconter.
Mais, j’ai tiré l’idée centrale d’À Sang Perdu de mon vécu dans un milieu rural isolé et conservateur, et aussi du suicide d’un jeune du coin, qui m’a fait prendre conscience que je ne vivais pas dans le lieu idyllique que j’imaginais.
J’ai fini par m’éloigner de ce milieu, mais dans mon roman j’ai voulu examiner la situation opposée : que se passerait-il si, confronté à la vérité, une personne prenait conscience des aspects les plus sombres du lieu où elle vit mais qu’elle choisissait de l’aimer malgré tout ?

Pendant l’écriture du roman, aviez-vous conscience d’aller à l’encontre des stéréotypes (une fille, jeune et jolie de surcroît, écrivant une histoire de survie et de violence dans un décor de Western) ?

Quand je travaillais dans l’élevage de bétail, il y avait beaucoup plus d’égalité homme/femme qu’on ne peut en constater aujourd’hui dans de nombreux bureaux et entreprises. Face à un animal de plus de 600 kg, la différence de force entre moi et mes homologues masculins était négligeable. Pour réussir, le cran, la ténacité et la résistance étaient bien plus importants.
Je n’avais pas réalisé que j’étais allée à l’encontre des genres jusqu’à ce qu’un éditeur remette en cause mon « droit », en tant que jeune femme, d’écrire à ce sujet. Chaque jour, dans toutes les sociétés rurales d’Amérique, des jeunes filles prouvent qu’elles sont aussi capables que leurs collègues masculins dans tous les aspects des métiers agricoles. Les fictions qui présentent des femmes responsables de leur propre survie remettent souvent en question les vieux stéréotypes des westerns d’Hollywood mais elles reflètent fidèlement l'histoire et la réalité.

Les deux personnages féminins principaux ont des personnalités opposées. Y a-t-il de vous dans les deux ou l’une des deux est-elle plus proche de vous ? (voire peut-être même chez Wyatt)

Pour moi, donner vie à un personnage par l’écriture s’apparente à la Méthode (de l’Actors Studio notamment) dont les acteurs s’inspirent pour interpréter leurs rôles.
La voix de Wyatt est la plus proche de la mienne. Lucy incarne l’horreur qui était la mienne quand j’étais adolescente face à la violence quotidienne de la vie en pleine nature. « La fille » est la façon dont j’imagine le rejet total que ferait une personne de tout ce que lui impose la société.  Claire Vaye Watkins m’a dit une fois que la fille était « libre comme une menace », elle a la liberté d’agir sans qu’il y ait de conséquence, ou en sachant comment contrecarrer ces conséquences. Beaucoup de personnes ont agi ainsi dans le cours de l’histoire, mais rarement une jeune fille.

Comme la plupart des écrivains américains, vous savez raconter une histoire. Mais comme peu d’entre eux, vous êtes aussi une talentueuse styliste. Vous réussissez à faire émerger la beauté de la violence et la lumière de l’obscurité. Était-il important pour vous de rester dans cette zone « grise », où personne n’est tout bon ou tout mauvais ?

Ça me fait plaisir que vous disiez cela, merci.  Je veux que mes histoires reflètent la réalité, et la vie, c’est presque toujours un mélange de bon et de mauvais, de mauvais et de bon. La vie se résume rarement à la lutte du bien contre le mal, mais il s'agit souvent de personnes qui font simplement de leur mieux, confrontées à d’autres qui font comme elles. Denis Johnson avait un talent incroyable pour faire surgir la beauté et l’espoir des situations humaines les plus viles et immorales.
En tant qu’être humain, pouvoir changer d’opinion est une de nos vertus les plus essentielles. Notre monde change quand nous sommes capables de distinguer le filet de lumière en pleine obscurité et dans le malheur. Pour moi, c’est ce qui fait les bonnes histoires et c’est toujours vers ce quoi je tends dans mon travail.

Quand vous écriviez votre histoire, aviez-vous à l’esprit des romans, des auteurs précis ? Combien de temps s’est écoulé entre le premier jet et la publication du roman ?

Alors que j’écrivais la première version d’À Sang Perdu, je lisais Absalom, Absalom! de William Faulkner et j’ai été bluffée par la façon dont Faulkner brossait ses deux personnages, qui prennent corps l’un en fonction de l’autre.
Les Domaines Hantés, de Truman Capote, et Méridien de Sang, de Cormac McCarthy, ont été pour moi deux références sur la façon de faire naître la beauté à partir du banal ou de la violence.
Entre l’écriture des premières lignes d’À Sang Perdu et sa publication, il aura fallu trois ans et plus de 50 refus d’éditeurs. Au départ, j’étais embarrassée par ce nombre, mais aujourd’hui c’est quelque chose dont je suis fière. Si je devais donner un conseil à un écrivain débutant, ce serait de garder à l’esprit que l’obstination et la foi en son travail sont aussi importants que le talent.

Pensez-vous que les grands espaces soient plus propices au décodage de la nature humaine et de l’intime ?

Extraire un personnage du cadre de la société permet de laisser plus de place aux tourments psychologiques ; les épreuves physiques réveillent les conflits intimes. La frontière entre le bien et le mal n’existe plus, il n’y a plus que l’instinct de survie. Quand je vivais en pleine nature, j'ai dû prendre des tas de décisions difficiles. Vivre en pleine nature oblige à prendre conscience que la nourriture et l’habitat naturel sont des ressources limitées. On ne peut pas survivre sans prendre à autrui.
En milieu urbain, on peut fermer les yeux sur notre impact écologique sur l’environnement. Les gens dénoncent l'agriculture industrielle mais n’arrêtent pas pour autant d’en consommer les produits sans chercher à comprendre, sans jamais avoir à se confronter au système. En même temps, ils jugent « monstrueuse » la chasse, qui pourtant demande habileté et mansuétude.
On ne devient pas un humain plus responsable sans endosser une charge émotionnelle plus lourde. Admettre des vérités peu agréables aide à prendre des décisions quant à l'impact qu’on souhaite avoir sur la nature. La nature nous rappelle combien vivre est éminemment violent, mais aussi quel grand cadeau c’est que d’en faire partie, vivre et respirer.

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La nature tient-elle une grande place dans votre vie ? Que souhaitiez-vous transmettre à travers votre roman ?

Ma vie ressemble à beaucoup d'autres en ce sens qu'une grande partie de mon travail se fait en intérieur, assise devant mon ordinateur.
Nous n’avons plus la satisfaction à la fin de la journée de contempler une chose que nous avons construit de nos mains, de nous coucher épuisés d'avoir sollicité notre corps (et non pas à cause de douleurs au dos, d’être resté toute la journée assis à notre bureau), de savoir que nous avons nous-mêmes préparé le repas qui est dans notre assiette.
J'aime l’expression de D. H. Lawrence, "sois un bon animal"*.  Il est facile et dangereux d’oublier d’où nous venons et que nous faisons partie d’un écosystème. J'ai passé cet été au Joshua Tree Highlands Artist Residency, près du parc national de Joshua Tree. En matinée, j’apprenais à traquer les coyotes. Chaque moment passé avec eux a été pour moi comme une faveur qu’ils me faisaient en me laissant entrer dans leur monde. J’avais aussi ce sentiment de force, de confiance et d’épanouissement qu'il est tout simplement impossible de ressentir autrement qu'en prenant le risque de redevenir sauvage. C’est ce que je voulais transmettre à travers mon histoire, rappeler que nous faisons partie de ce microcosme naturel et que c’est essentiel pour l’âme humaine.
* D.H. Lawrence, The White Peacock

Quelle serait, selon vous, la playlist idéale à écouter en lisant votre roman ?

A Horse With No Name, d’America, Vampire Smile, de Kyla La Grange, et The Man Comes Around, de Johnny Cash.
  

Vous êtes très active sur Instagram où vous comptez de très nombreux abonnés. En quoi pensez-vous qu’Instagram se prête mieux que les autres médias sociaux aux échanges sur les livres et la lecture ?

De nos jours, les temps de concentration ne cessent de raccourcir. Il est incroyablement difficile de parler littérature en un tweet ou une publication Facebook suffisamment courte pour que les gens prennent le temps de s’arrêter pour la lire.
En ligne, une image véhicule les informations de façon beaucoup plus immédiate. Capturer l’essence d’un roman en une photo afin d’en débattre ensuite dans les commentaires est une gageure qui me plait.

Est-ce compliqué pour vous d’être aussi présente sur les réseaux sociaux sans trop en dévoiler de vous-même ?

Sur les réseaux sociaux, il est important de compartimenter ce que vous êtes prêt à partager. Je suis toujours ravie de parler des livres que j’ai lus avec les Bookstagrammers, c’est un réel plaisir pour moi, mais je n’évoque jamais mes travaux en cours.

Votre roman a été un de mes récents coups de cœur et je suis ravi qu’il vienne d’être publié chez nous. Avez-vous eu l’occasion d’échanger avec votre traducteur, Théophile Sersiron ?

Je suis très heureuse que le roman soit maintenant publié en France. Ça a été fantastique de travailler avec Théophile. Nous avons eu plusieurs échanges pour nous assurer, ligne par ligne, que chaque parcelle de sens était rendue fidèlement. Il a transposé précisément le roman que j’ai écrit, dans ses idées et ses thèmes sous-jacents.
Mes compétences en français sont limitées, mais j’ai bien aimé lire les extraits que je suis encore capable de comprendre.

Qu’est-ce que la France vous évoque ? Est-il prévu que vous veniez bientôt faire la promotion de votre roman ?

La France a été le havre de mes premiers héros littéraires, de F. Scott Fitzgerald à Ernest Hemingway, à Henry Miller. Écrire en France était un rêve pour moi, que j’ai réalisé à l'été 2013. J'en étais encore au tout début de mon apprentissage, mais je crois que le dont qu'ont les Français à trouver et célébrer la beauté de la vie est toujours présente dans mon travail. Cette sensibilité fait que l’art est plus présent au quotidien en France que dans tous les autres pays que j’ai visités. À bien des égards, la passion des Français pour la vie est similaire à celle qu’éprouvent les artistes.
Je suis folle de joie qu’À Sang Perdu ait remporté le Prix littéraire Lucien-Barrière 2019. Je serai en France en septembre prochain pour recevoir ce prix, dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

Travaillez-vous actuellement à un nouveau roman ?

Mon nouveau roman n’en est qu’à ses débuts. Il sera question de rodéo sur des taureaux, de la crise des opiacés et du rôle (et des stigmates) de la vie rurale dans l'Amérique moderne.

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« Un très très grand roman qui vous laissera exsangues après quelques heures de lecture effrénée, sonnés par la puissance de l’écriture, par une narration sans faille et la philosophie tout personnelle d’une gamine éblouissante de violence et de sagesse. »   Aurélie

 « Rae DelBianco est une toute jeune femme au visage d'ange, A sang perdu est son premier roman et tout ceci est très très impressionnant dans sa façon de mêler classique et modernité pour nous parler de l'Amérique. Puissant. »   Nicole

« Véritablement habité, pour ne pas dire hanté, ce premier roman devrait secouer la rentrée littéraire et l’on ne peut que s’en réjouir tant il nous semble mériter d’être découvert. Inutile de préciser que l’on guettera avec beaucoup d’intérêt les prochains textes de cette romancière dont on espère encore beaucoup. »   Yann

Rae DelBianco - À Sang Perdu (Seuil, 2019)
Traduction de l'anglais (États-Unis) : Théophile Sersiron

Commentaires

  1. super ton entretien ! C'était donc cela ta surprise ?! j'espère avoir vu juste. Néanmoins je vais passer mon chemin, j'ai lu des extraits et les bémols cités par d'autres lecteurs ont eu raison de moi et je ne suis pas très fan de ce genre (un peu trop de violence) ... mais quel cachottier vous faîtes Mr :-)

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    1. Eh oui, la voilà la "surprise".
      A part celui du boss d'Unwalkers, je n'ai pas lu d'avis mitigés. Je serais curieux de savoir ce qui a gêné les lecteurs auxquels tu fais allusion. Je soupçonne qu'ils ont été gênés par certaines scènes plus dures que d'autres... C'est vrai qu'on est loin du roman feel-good et bons sentiments avec happy end, mais question violence, j'ai lu pire. Et ici, pas de violence gratuite. J'avais pensé que tu aurais aimé...

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  2. Cet entretien est passionnant. Et ça tient non seulement aux réponses mais aussi aux questions très pertinentes de l'interviewer. Je ne suis pas sûre de me précipiter sur ce roman toutefois, je crains la violence, mais peut-être tenterais-je quand même. Je note les livres que Rae DelBianco cite, par contre, si une brusque envie de classiques américains me saisit !

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    1. Je te trouves bien indulgente avec l'interviewer ;)
      Comme toi, Rae DelBianco m'a donné envie de lire Méridien de Sang et Absalom, Absalom!.

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  3. Merci pour cette entretien passionnant ! Cela donne vraiment envie de lire son roman, j'aime beaucoup ce qu'elle dit sur l'égalité homme femme dans le monde rural.

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    1. J'espère que tu aimeras ce roman autant que je l'aime et que tu ne seras pas effarouchée par quelques scènes violentes, qui ne sont pas le cœur de l'histoire et qui ne résument pas le roman à elles seules.

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  4. Très intéressant cet entretien ! Je pense que ce roman pourrait me plaire, il est noté.

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    1. Je ne serais pas étonné que tu tombes sous le charme vénéneux de cette histoire qui correspond assez bien à ton univers de prédilection.

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  5. Interview très intéressante et je suis suffisamment ferrée pour aller voir de plus près ce fameux roman. ce qu'elle dit de l'humain confronté à la nature est proche de ce que je lis en ce moment (Starlight).

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    1. Vues sous le spectre de la survie en milieu "sauvage", les quelques scènes de violence qui effraient beaucoup de lecteurs potentiels prennent une toute autre dimension.
      Je lirai avec curiosité ce que tu nous diras de ta lecture du Wagamese, que j'ai bien l'intention de lire moi aussi.

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  6. Grand merci à vous deux pour cet entretien, de bonnes questions, de vraies réponses. C'est toujours très intéressant de lire un entretien avec un auteur. Et tu as su élargir le sujet, ce qu'elle dit des réseaux sociaux m'interpellent. Ses expériences de vie et d'auteure aussi. ( je la trouve bien indulgente avec la France ;))

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    1. Ha, ha, ha... Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire, moi aussi, à sa vision très "romantique" de la France, ou d'une certaine France. Apparemment, c'est une image de carte postale qui semble avoir le peau dure.

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  7. J'ai attendu jusqu'à ce matin relax pour lire cet entretien. J'ai pris mon petit déjeuner et fumé ma première cigarette en lisant chaque mot. Merci tellement pour ce moment partagé.
    Je viens de faire le lien entre Rough Animals et À sang perdu! Je me souviens de ton billet...
    Electra m'avait découragé de le lire. Tu viens de contrebalancer mon envie. Je compte mettre la main dessus dès son arrivée.
    Maintenant, j'ai hâte de voir comment cette femme fascinante a mis en mots cette histoire...
    Merci encore, là!
    J'espère que tu en as d'autres dans ta manche, des entretiens comme celui-ci! Ça fait en sorte que je me désole moins du fait que je ne lise pas en anglais !

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    1. Tu n'imagines même pas combien je suis flatté que tu aies jugé ce billet suffisamment potentiellement intéressant pour prendre le temps de le lire à tête reposée dès le lever (à tel point que je vais fermer les yeux sur la première clope de la journée :D).
      Pour une fois, n'écoute pas Electra (qui est pourtant de bon conseil en temps normal, je te l'accorde).
      Pour ce qui est de futurs entretiens, s'il ne tenait qu'à moi, tu en aurais bien plus souvent. Pour un entretien accepté, je me suis pris trois vents de la part d'autres auteurs... En outre, il est bien plus facile de contacter les auteurs présents en personne sur les réseaux sociaux que de passer par les services de presse. Mais je ne désespère pas, à la faveur d'un prochain coup de cœur, d'avoir à nouveau la possibilité de répéter cette expérience.

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    2. Promis, je n'écrouterai pas Electra sur ce coup! Le roman arrive ici le 18 septembre pile. Je dois patienter encore un peu.

      J'espère que tu nous concocteras d'autres entretiens aussi passionnants. Ça ne m'étonne pas qu'il soit plus facile de passer par les réseaux que par les services de presse... Mais ça, c'est une autre histoire! Surtout, ne désespère pas. Et vivement un prochain coup de coeur.

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  8. Et il va falloir attendre demain avant d'aller en librairie ?
    Comme Aifelle, la violence me fait peur mais au vu de cet entretien passionnant, je vais au moins le feuilleter et sans doute ...craquer :)

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    1. Je ne suis pas féru de violence, et encore moins de violence gratuite. On en est loin ici. Comme je l'ai dit plus haut. Le roman ne se réduit pas à ces seules scènes plus violentes, heureusement et c'est ce qui en fait tout son intérêt.
      Si jamais tu craquais, j'espère que tu sauras en faire abstraction pour te focaliser sur l'essentiel.

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