#monaventlitteraire2020 - Jour 11
Jour 11 : le livre le plus ancré dans la réalité
En cherchant donc de quoi
remplir cette case du calendrier de l’avent, je n’ai rien trouvé de plus
branché sur l’actualité que ces deux livres-là.
Enfin, si. Il y en a un autre,
que j’ai glissé dans une autre case, à découvrir d'ici quelques jours.
[je me relis et je vois
que j’ai inconsciemment traduit « réalité » par
« actualité ». Je suis curieux de voir comment les mes compagnons de
jeu auront interprété la consigne]
J’ai ainsi réalisé que je
préfère rire de l’actualité dans les livres plutôt que d’en pleurer devant mes
écrans. Un signe, s’il en fallait
un, que je sature de toutes les actus déversées en boucle à longueur de journée
et que ça me coupe toute envie de remettre ça en ouvrant un livre.
L’information telle qu’on
la pratique de nos jours (priorité au catastrophique, à la polémique, aux débats
café du commerce, aux pseudos experts) aurait plutôt tendance à aggraver ma déprime et mon anxiété qui se débrouillent très bien toutes seules, merci et n’ont vraiment pas besoin d'un coup de main supplémentaire.
Non pas que je ne
m’intéresse pas au monde dans lequel je vis. Je m’informe sur l’actualité du
moment mais avec parcimonie, et je me documente sur certains sujets à mon
rythme, quand j’en ai envie. Je lis d’ailleurs plus d’essais qu’auparavant.
Je suis, comme qui dirait,
un militant du « pull » contre la tyrannie du « push ».
En 2020, je me suis régalé à voir
Fabcaro dénoncer avec son humour noir désabusé les travers de notre société et
révéler la nature profonde de ses contemporains.
Dans un genre différent
mais tout aussi réjouissant, j’ai goûté le tour de force de Rob Sears qui, en
jouant avec la scansion, les sonorités, les jeux de mots, a réussi à
transformer les infâmes gazouillis de Trump en irrésistibles poèmes et haïkus.
J'aurais aimé participer à ce calendrier mais je n'ai finalement pas trouvé le temps :( Pour cette case, j'aurais choisi un Karine Tuil je pense!
RépondreSupprimerAh, ce temps après lequel on ne cesse de courir... Bien que mon activité professionnelle soit grandement réduite actuellement, il m'arrive encore d'être à la bourre pour poster mon billet du jour dans les délais.
SupprimerJe ne connais pas Karine Tuil dont j'ai pourtant entendu beaucoup parlé cette année.
Poésie et Trump dans la même phrase, ça interpelle !
RépondreSupprimerC'est là tout le talent de Rob Sears ! 😉
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