#monaventlitteraire2020 - Jour 4

 
 
 
 

Jour 4 : un livre lu sur les conseils de mon libraire

Pour ce 4e jour, il y a eu tricherie de ma part, je l’avoue.

J’envie toutes ces personnes qui vont en librairie comme s’ils rendaient visite un(e) ami(e) et qui en ressortent avec dans les mains un titre qui leur a chaudement été recommandé. 
Jamais un(e) libraire n’est venu(e) vers moi pour s’enquérir de mes achats et/ou de mes goûts (la plupart du temps, ils sont trop affairés dans leur rayon), pas plus que je ne me vois aller leur demander des suggestions de lecture (je sais ce que je suis venu chercher et je laisse aussi faire le hasard du moment).
 
En revanche, les conseils, je le trouve avant de me rendre en librairie auprès des lecteurs/trices, blogueurs/euses, bookstagrameurs/euses. 
C’est pourquoi j’ai choisi de parler ici de La Chambre claire dont je dois la lecture à LuparJu qui présente régulièrement des ouvrages sur la photographie (un de mes domaines de prédilection) et qui m’a rassuré sur l’accessibilité du texte.

Effectivement, au-delà de la terminologie savante et des concepts philosophiques, il s’agit d’un texte certes fondateur, mais émouvant, dans lequel Roland Barthes, à partir d'une photographie de sa mère, décédée peu de temps avant l’écriture du livre, s'interroge sur la photographie, son écosystème et son rapport à la mort.

Des réflexions très intéressantes pour qui s'intéresse de près à la photographie, mais pas seulement.
 
🎄Chronique intégrale à retrouver ici 🎄

Commentaires

  1. Comme toi, en librairie, je sais ce que je veux (au pire je demande où c'est caché ^_^) et regarde, ma laissant porter...

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    1. et déjà, quand il faut demander un ouvrage qu'on ne trouve pas, ce n'est pas toujours simple de trouver un(e) libraire disponible...

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  2. Les libraires qui me reconnaissent, et me proposent quelque chose qui va me plaire, ce n'est pas pour moi non plus, même si je le regrette ! (il faut dire que je papillonne pas mal d'une librairie à l'autre, chacune ayant ses points forts et ses manques)

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    1. Peut-être que le contact est plus facile, plus évident, dans des villes petites et moyennes...

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  3. idem ! je n'en connais pas - celui où je suis souvent sait que je préfère fureter tranquillement de mon côté et puis on lit tellement qu'on connaît assez bien nos goûts ! bon j'ai lu trop vite le titre (pornographie au lieu de photographie) bon week-end !

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    1. De la pornographie en chambre, claire ou pas, ça se tient 😜
      Sans doute, les effets d'un confinement trop long qui commencent à se faire sentir !!!!!!!😂

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  4. Pas grave pour la petite 'tricherie', tu es pardonné. Cette lecture est tout de même un conseil de lecture et elle me semble, pour moi qui aime la photographie, bien adaptée pour moi aussi, merci pour le partage. J'ai les deux librairies, celle ou je furète sans besoin du libraire et celle où je connais les libraires et ils peuvent me conseiller.

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    1. Si tu t'intéresses à la photographie, tu devrais aussi trouver ton compte parmi les réflexions qui sont développées dans cet essai.

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  5. C'est souvent en retournant dans la même librairie, surtout si elle est de petite taille, que le lien peut se créer et le conseil venir... Dans une librairie, en achetant un livre d'Antoine Dole, la librairie qui l'adore et le suit, s'est mise à me parler de lui, un moment très riche et depuis nous échangeons régulièrement et elle en vient à me parler d'autres titres ou de coups de cœur.

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    1. Plus que la fréquence des visites, je pense effectivement que la taille du magasin doit jouer pour beaucoup dans la proximité avec la clientèle.
      Paradoxalement, les plus d'échanges que j'ai pu avoir sur les livres que j'achetais a été avec certains caissiers/ssières de la Fnac (que je ne compte pas comme "librairie", d'autant que les personnes en rayon passent la majorité de leur temps à de la manutention).

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  6. En librairie, je cause avec les vendeurs, avec les clientes, aussi ... Il vous dire que c'est un peu une librairie de quartier, même si elle est grande. D'ailleurs, le soutien durant les deux confinements a été étonnant et les échanges, via le site, très drôles.
    Pour Barthes, je me souviens beaucoup plus de l'émotion que des théories, mais je me souviens surtout d'un très beau texte.

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    1. C'est ainsi que j'imagine la librairie et les libraires...

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