Récap' de juin 2022


 
 
Michael McDowell - [Blackwater IV] La guerre (Monsieur Toussaint Louverture, 2022)
Max Porter - The Death of Francis Bacon (Faber & Faber, 2021)
Emmanuel Chaussade - Dire (Mercure de France, 2022)
Pierre Drieu La Rochelle - La valise vide (Fata Morgana, 2020) 
[La Nouvelle Revue Française n°119, août 1923]
Michael McDowell - [Blackwater V] La fortune (Monsieur Toussaint Louverture, 2022)
Pierre Drieu La Rochelle - Le feu follet, suivi de Adieu à Gonzague (Folio, 2012) [1931-1964]
Shannon Pufahl - On Swift Horses (Riverhead Books, 2019)
Michael McDowell - [Blackwater VI] Pluie (Monsieur Toussaint Louverture, 2022)

Fran Lebowitz - The Fran Lebowitz Reader (Vintage, 1994)
Patrick Gale - Mother's Boy (Tinder Press, 2022)
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Déjà la moitié de l’été ou presque...
J’ai l’air fin avec mon bilan de juin alors que d’ici deux jours, on va entrer dans le mois d’août. Et encore, il serait plus juste de parler d’inventaire illustré de mes lectures car, de bilan, je n’ai pas eu (pris) le temps d’en faire. 

D’ordinaire, cette période de l’année est pour moi une bretelle de décélération marquant la fin d’un périple bien chargé, un sas de régénération en prévision d’une rentrée toujours agitée. Cette année, à côté, le week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens ressemble à une promenade de santé !
D’un coup d’un seul, les clients sont sortis de leur torpeur (l’excitation des prochaines vacances ? Va savoir) et toutes les missions mises en pause (pour certaines, depuis plus de six mois) se sont enclenchées en même temps. Depuis la mi-juin, j’ai largement de quoi occuper mes journées et une fois rentré à la maison, je n’ai aucun courage pour écrire la moindre ligne.

Tout ça non pas pour quêter votre sym/em-pathie, mais pour prévenir qu’une nouvelle période « blanche » s’annonce pour ce blog : mon été sera studieux.
Je vais tout de même m’arranger pour publier (dans des délais raisonnables cette fois-ci, j'espère !) un petit visuel bilan pour le mois de juillet, histoire qu’il y reste ici une trace de mes lectures, ne serait-ce que par l’image.

Vivement les vacances !

Commentaires

  1. superbe bilan ! j'adore toujours tes choix de lecture (un autre anglophone) et oui pour juillet un visuel de tes lectures me suffira ! moi tous les projets ont été lancés en mars avec un objectif en juin, d'où ma disparition soudaine, j'essaie de revenir mais pas toujours facile ! courage aux studieux !

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    1. Travailleurs de l'été, solidarité ! 😂😂 Allez, courage, il n'y en plus pour longtemps... en principe !!! 🤣🤣🤣

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  2. Ah, j'aurais juste aimé une notation (genre des étoiles) en face de titres lus pour savoir comment tu avais terminé la saga de McDowell (quoique comme j'ai craqué en en achetant l'intégralité, je vais la lire dans tous les cas...).

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    1. Je suis très mauvais avec les notations de livres. Ce genre de question me plonge dans des affres de doute et de questionnement, il y a tellement de critères qui entrent en jeu que la note ne traduit pas au final... Bref, pas de notation pour moi, donc.
      Mais ce je peux te dire c'est que j'ai fini Blackwater aussi enchanté que je l'ai commencé. Je me pose la question (encore une, ça n'arrête pas, je te dis !) : la "magie" aurait-elle fonctionné aussi bien si je m'étais enfilé les 6 tomes d'affilée ? Je pense que ce phénomène d'attente de la sortie du tome suivant participe du plaisir que l'on retire de cette saga.
      Aussi, un gros coup de cœur pour Mother's Boy et la confirmation que Max Porter n'est vraiment pas un auteur pour moi.

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  3. Drieu la rochelle? Un avis même succinct?

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    1. Ah, Drieu La Rochelle... Article de presse, émission ou évocation dans un roman / essai, je ne me souviens plus l'origine de cette envie soudain de découvrir non pas Drieu La Rochelle (le bonhomme n'est pas de ceux dont j'aime la fréquentation) mais plus précisément sa trilogie consacrée à son "ami" Jacques Rigaut. J'ai mis des guillemets car vu le traitement qu'il lui réserve, on est en droit de se poser des questions sur la nature réelle de leur relation. Étonnamment, c'est le plus connu des trois, Le feu-follet, que j'ai le moins aimé. Peut-être parce qu'il est moins ouvertement implacable envers le personnage du roman. Dans les deux autres, en dehors de toute appréciation morale, je me suis régalé de l'art qu'a Drieu La Rochelle d'assassiner certains de ses personnages/contemporains en quelques mots. C'est vicieux mais souvent jouissif.

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  4. Je ne connais pas un seul titre ! J'espère que tu auras le temps de nous faire un tout petit bilan un peu plus tard ...

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    1. Je vais essayer d'en dire un peu plus, plus tard... si jamais je viens à bout de mon boulot avant mes vacances.

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  5. Comme Keisha, très curieuse d'un retour express pour Drieu La Rochelle. Bon courage.

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    1. Des amis comme Drieu La Rochelle, je m'en passe aisément ! Même si je reconnais avoir pris un certain plaisir dans ses remarques fielleuses.

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