Récap de février 2020


Gerbrand Bakker - Parce que les fleurs sont blanches (Grasset, 2020)
Michel Tremblay - Le cœur en bandoulière (Léméac, 2019)
Benoît Dahan & Cyril Lieron - Dans la Tête de Sherlock Holmes T01 : l'Affaire du Ticket Scandaleux (Ankama, 2019)
Nicolas Mathieu - Leurs enfants après eux (Actes Sud, 2018)
Michel Rabagliati - Paul à la maison (La Pastèque, 2020)
Peter Vermeulen - Comment pense une personne autiste ? (Dunod, 2014) [2005]
Lee Shulman - Midcentury memories (Taschen, 2019)

Richard Russo - Bridge of sighs (Knopf, 2007)  en cours
*   *   *   *   *   *   *   *
Un mois de lecture en trompe-l'oeil.
S'il a au moins le mérite d'avoir été varié, ce mois de février n'a pas été aussi rempli qu'il pourrait y paraître à première vue.

En y regardant de plus près, malgré le roman de Gerbrand Bekker (vite dévoré) et celui de Michel Tremblay (plus rapidement encore !), on se rend vite compte que mon février a été phagocyté par la lecture (ô combien plaisante) du roman de Nicolas Mathieu.
Ce n'est pas avec les 2 BD, et encore moins avec le magnifique livre de photos de la collection The Anonymous Project (avec préface et entretien instructifs), que je vais prétendre avoir passé mon mois le nez dans les mots !
Pire, le Russo est tout juste entamé...

N'empêche l'essentiel était au rendez-vous : le plaisir.

Commentaires

  1. Conclusion très juste ! La lecture du Nicolas Mathieu est venue s'intercaler parmi celles dédiées au Mois de l'Est, qui m'ont emmenée de la Pologne à la Moldavie, en passant par la Serbie, La Roumanie, ou encore le Monténégro... et un niveau de plaisir très hétérogène en fonction des titres. J'ai beaucoup aimé Leurs enfants après eux, mais j'ai toutes les peines du monde à m'atteler à mon billet.
    J'attends les tiens avec impatience !

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    1. Je suis fin paré pour Leurs enfants après eux mais si tu souhaites décaler la date de parution de la LC, ne te gênes pas.

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    2. Non c'est bon, mon billet est prêt !

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  2. Je n'ai lu que la BD sur Sherlock Holmes que j'ai beaucoup aimé.

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    1. Les illustrations sont sympas et le découpage est vraiment original. Evidemment, j'ai été déçu que l'enquête doive attendre encore un volume (au moins) pour être résolue, mais c'est peu au vu du plaisir que m'a procuré ce premier tome.

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  3. La variété a du bon. Toujours pas tentée par " leurs enfants après eux ". J'espère que tu as aimé la Bd, j'ai adoré la créativité graphique. J'attends gentiment ton retour sur le G.Bakker ( en attendant, je suis toujours dans la gravure avant de repartir à l'est, je crois que mon rythme est proche du tien... Je viens de lire Spirou quand même ^-^ on va dire Lentement mais sûrement ;))

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    1. J'imagine que la BD à laquelle tu fais allusion, c'est de Dans la tête de Sherlock Holmes qu'il s'agit. Effectivement, la créativité graphique et le découpage sont, à mes yeux, toute l'originalité de cet album. Et même si ce n'est pas le plus important à mes yeux, j'espère juste que je ne serai pas trop déçu par la résolution de l'énigme.
      Bakker reste Bakker, si ça peut te rassurer d'ici à ce que tu sois en mesure de lire mon billet. 😉
      Qu'importe que ce soit lentement, pourvu que le rythme de lecture soit celui qui convienne au moment voulu, hein ?

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  4. Leurs enfants après eux : un très bon souvenir de lecture !
    Et je suis curieuse du roman de Gerbrand Bakker, et donc : j'attendraiiiiiiiii ! :)

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    1. J'ai beaucoup aimé aussi Leurs enfants après eux.
      S'il n'est pas mon préféré, le dernier Bekker reste tout de même dans la lignée des précédents, ce qui est déjà gage de qualité.

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  5. J'avais beaucoup aimé Leurs enfants après eux. De Rabagliati, j'ai Paul à Québec qui m'attend. Et Russo, oh la la un pavé m'attend pour la lecture commune...

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    1. Je ne sais pas si tu lis rapidement, si tu peux consacrer de longues heures chaque jour à la lecture, mais personnellement, quand je vois avec quelle lenteur je lis le Russo (pourtant excellent, si ça peut te motiver), je ne serais pas étonné que mon mois de mars y passe tout entier...

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  6. Le plaisir, ici, c'est tout ce qui compte. Et comme il était au rendez-vous, ben c'est tout bon.
    Je convoite évidemment le livre de Lee Shulman. Impossible de passer à côté, maintenant!
    Je veux lire le dernier Paul, histoire de bien fermer la boucle.
    Ravie que le Tremblay t'ait plu.
    Le Nicolas Mathieu m'intrigue d'autant plus s'il t'a plu.
    Et, par curiosité, l'essai de Peter Vermeulen était juste?

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    1. Tu as raison, c'est tout bon. C'est toujours le problème avec moi, même si c'est tout bon, c'est jamais assez alors j'ai beau avoir eu bien du fun, je ne peux m'empêcher que j'aurais pu en avoir plus encore si j'avais lu davantage 🤯
      Le dernier Paul (en date, même si j'a bien compris que Rabagliati n'était pas pressé de se remettre à sa table pour des travaux qui l’occupent aussi longtemps) est, à mes yeux, le meilleur.
      J'ai adoré le Nicolas Mathieu autant que j'ai haï le Ponthus, si ça te donne une idée ! Ma seule hésitation pour te le recommander chaudement est que même si la thématique est universelle, le récit comporte pas mal de références culturelles franco-françaises typiques des années 90, et je me demande s'il parlera autant aux lecteurs qui ne les maîtrisent pas toutes forcément...
      Alors, Vermeulen, juste ou pas juste ? Je ne peux te dire que deux choses : j'y ai appris pas mal de choses sur mon schéma de pensée, et l'Amoureux y a retrouvé pas mal de situations vécues. 😜 Une chose est certaine, c'est très bien fait, facile d'accès et très instructif, sans jamais se prendre au sérieux .

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  7. J'ai aussi commencé le Richard Russo, et j'ai beaucoup de mal. Pour le moment, je l'ai abandonné mais je reprendrai peut-être ma lecture par la suite. Peux-tu me dire ce qui te plaît dans ta lecture ? ça m'aidera sans doute !
    (si ce commentaire apparaît deux fois, j'en suis désolée - j'ai quelques problèmes pour le moment pour en poster via Nom/URL)

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    1. Ce que j'aime chez Russo, et dans ce roman aussi, c'est la façon dont Russo expose les relations entre les personnages et le regard tendre mais teinté d'humour qu'il pose sur eux. Présentement, je suis intrigué de savoir quel pourrait être la raison pour laquelle Mr Marconi en veut autant au père du narrateur (le saura-t-on d'ailleurs ?) ; j'ai envie d'aller plus loin dans ma lecture pour voir ce qui va réunir les deux récits et les deux unités de temps.
      Tu ne nous as pas dit ce qui te déplaisait au point d'avoir (momentanément ?) abandonné ta lecture. Si tu attendais de l'action, tu seras forcément déçue. Chez Russo, c'est avant tout de l'humain. Pour le moment, je n'ai lu que la première centaine de pages, soit 1/5e du roman si j'en crois ma liseuse. Je pense que d'autres péripéties viendront pimenter le récit.

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    2. Merci pour ta réponse !
      A vrai dire, je ne ressens aucune affinité avec les personnages masculins et j'ai l'impression que les femmes sont oubliées dans le récit. Le manque d'action a priori ne me dérange pas, mais ce serait pas mal que quelques péripéties apparaissent. (J'en suis à 20% dans ma lecture)

      Et donc, je pense que je vais quand même retenter le coup, après ma lecture en cours (qui elle m'a happée ce matin et que j'ai malheureusement dû interrompre parce que mon métro était arrivé à destination - c'est "The break" de Katherena Vermette).

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    3. En apparence, peut-être peut-il sembler que les femmes ont un rôle secondaire. A part la mère du jeune héros, la seule femme à l'horizon (à ce jour de ma lecture) est le plus qu'effacée Mrs Marconi. Mais, en regardant de plus près, la mère de Louis est une femme forte. C'est elle qui fait tourner la baraque et qui essaie de mettre un peu de plomb dans la cervelle de son mari.
      Si j'en juge d'après les autres romans que j'ai lus de Russo, les femmes ont toujours le beau rôle. Ce sont elles qui font tourner le monde et qui se montrent les plus braves alors que les hommes sont souvent lâches.

      Si j'ai bonne mémoire, The Break est un titre qui m'avait été conseillé par Electra et que j'ai essayé de lire mais que j'ai laissé tomber assez rapidement à cause des particularités de langage qui m'ont complètement perdu (mais il se peut que je confonde avec un autre roman).

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