Café sans filtre - Jean-Philippe Blondel
Juillet 2021. Fin du confinement, levée du couvre-feu...
Les rues s’animent à nouveau doucement. Avec elles, les commerces, et tout particulièrement les cafés et les restaurants.
Quelque part en France, confortablement installée au fond de la salle du Tom’s, une jeune fille dessine, ses crayons éparpillés sur toute la table. Depuis la vitrine, elle scrute ce qui se passe dans la rue. Elle se montre aussi curieuse des clients des autres tables, du patron et du garçon de café qui s’activent derrière le bar.
Quelque part en France, confortablement installée au fond de la salle du Tom’s, une jeune fille dessine, ses crayons éparpillés sur toute la table. Depuis la vitrine, elle scrute ce qui se passe dans la rue. Elle se montre aussi curieuse des clients des autres tables, du patron et du garçon de café qui s’activent derrière le bar.
Café sans filtre marque le passage de Jean-Philippe Blondel chez L’Iconoclaste.
Dans cet hommage au fameux Tom’s Diner, de la chanteuse américaine* Suzanne Vega, il renoue avec les portraits intimistes, les scènes de la vie quotidienne, la complexité des rapports humains qu’il observe avec toujours autant de justesse et qu’il restitue avec la sensibilité qu’on lui connaît dans ce roman choral.
C’est là le Blondel que je préfère et que j’avais perdu de vue depuis plusieurs romans déjà. Ici, pas d’action ou de suspense à couper le souffle. Rien que des gens simples, aux vies ordinaires ; une histoire simple dans laquelle chaque lecteur peut retrouver quelque chose de lui-même : une situation qui fera écho à son vécu, un personnage qui convoquera un fantôme du passé...
Une lecture plaisante au gré d’une galerie de personnages attachants, qui fait autant de bien qu’un verre pris en terrasse en bonne compagnie après des semaines de confinement forcé.
* si vous voyez à quoi je fais allusion...😏
Café sans filtre - Extraits
Jean-Philippe Blondel - Café sans filtre (L'Iconoclaste, 2022)
Je ne connais pas la référence (la fille qui a zappé 99% de l'actualité musicale depuis des décennies, mais qui est au top pour les clavecinistes ^_^) et j'ai vraiment vraiment dévoré ce bouquin, après du temps sans lire l'auteur. ne surtout pas s'en priver.
RépondreSupprimerSuzanne Vega et les clavecinistes... en cherchant bien, je ne serais pas étonné qu'on puisse leur trouver des points communs ! 😀
SupprimerJe confonds toujours cet auteur avec Jean Paul Dubois, ce qui fait que je suis persuadée à chaque fois que j'achète un Dubois, que j'ai enfin intégré le nom de Blondel, pour me rendre compte, en rentrant chez moi, que non. Je vais tenter d'y arriver cette fois ci !
RépondreSupprimer😄😄des prénoms composés commençant tous les deux par Jean-P** et des noms de famille plutôt courts à la consonance bien de chez nous, je peux comprendre qu'on se mélange les pinceaux 😄
SupprimerPour autant, pour avoir lu de nombreux Blondel et un seul Dubois, les univers sont très différents. Allez, on ne désespère pas et on tient bon : cette fois-ci sera la bonne. Tu vas rentrer avec ce Blondel (et tu vas l'aimer, j'espère, c'est quand même un peu le but du jeu, non ?)
Le dernier Blondel que j'ai lu n'était pas mal du tout (La grande escapade) mais je suis loin d'avoir lu tout de lui...
RépondreSupprimerC'est précisément ce roman-là qui m'a fait décrocher. Je l'ai trouvé grotesque et pas drôle du tout. S'il peut donner à sourire par moment, celui-ci ne cherche pas à faire rire à tout prix.
Supprimerje ne le lis pas mais par contre j'aime te lire et voir qu'ici tu as aimé retrouver l'auteur qui te plaît tant, dans la vie de tous les jours. Je connais Suzanne Vega et ses chansons;-)
RépondreSupprimerSuzanne Vega a connu sa petite heure de gloire de ce côté-ci de l'Atlantique fin 80s-début 90s, notamment avec Luka et la reprise de son Tom's Diner par DNA.
SupprimerL'allusion à la chanteuse, mais surtout à sa nationalité, c'est un clin d’œil à un échange que j'ai eu avec Laure sur un passage du roman.
Je n'arrive pas à oublier les fantastiques débuts de Blondel (Accès direct à la plage, Un minuscule inventaire). J'ai lu sept livres de lui (j'en ai chroniqué six) et je me suis lassée parce que je n'ai pas trouvé de lecture aussi retentissante que les deux précitées (et c'est pas faute d'avoir découvert Et rester vivant). J'ai l'impression que ce Café pourrait me convenir.
RépondreSupprimerJe comprends parfaitement ce que tu veux dire. Souvent, par la suite, j'ai eu le sentiment qu'il ne voulait/pouvait/osait pas aller jusqu'au bout de ce qu'il avait envie de dire. Mais ça n'engage que moi...
SupprimerEn tout cas, si tu es une fan "de la première heure", tu devrais prendre plaisir à faire un tour au Tom's
Je n'ai pas lu cet auteur depuis un moment; Ce que tu en dis me tente bien.
RépondreSupprimerJe ne peux rien te garantir, mais en ce qui me concerne, ce furent de plaisantes retrouvailles.
Supprimer