Au bonheur des fautes, Muriel Gilbert
Sur le ton enlevé d'une conversation informelle entre amis (ou plus exactement entre copines du club d'aquagym), Muriel Gilbert raconte comment elle est devenue correctrice au cassetin du quotidien Le Monde.
À force d’anecdotes (dont la plupart ont fait l’objet d’une chronique radio), elle évoque le quotidien de son métier en voie de disparition.
Avec une bonne dose d'humour, elle revient sur certaines des fautes qu’elle croise le plus souvent et partage ses trucs et astuces mnémotechniques pour éviter les pièges les plus courants. Ce qui ne l'empêche pas, par ailleurs, d'aborder des questions plus « sérieuses » comme l’évolution de la langue, les réformes de l’orthographe…
Un petit bouquin sans prétention, jubilatoire pour qui aime la langue française et prend plaisir à en déjouer les chausse-trapes ou tout simplement apprendre en s’amusant.
Au bonheur des fautes - Extraits
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« Je craignais de tomber sur des règles à tout bout de champ, mais non, seuls quelques encadrés bienvenus rappellent des particularités de la langue. Le corps du texte explique aussi quelques subtilités.. » Keisha
Muriel Gilbert - Au bonheur des fautes. Confessions d'une dompteuse de mots (Vuibert, 2017)
Tu sais combien cette lecture m'a plu! Pas du tout 'cours d'orthographe', on apprend (et, hum, on oublie)
RépondreSupprimerJ'ai vu que l'auteur avait décliné le concept sur plusieurs autres bouquins... J'essaierais bien mais je me demande si, à force, il n'y a pas un phénomène de répétition... et donc de lassitude.
SupprimerRepéré chez Keisha, j'aime beaucoup les extraits !
RépondreSupprimerC'est le genre de bouquin intéressant et amusant qui fait une agréable transition entre deux lectures plus exigeantes et/ou marquantes.
SupprimerUn sujet qui m'intéresse beaucoup. Ca me fait penser à Orsenna (que je n'ai jamais lu, donc plutôt à l'idée que je m'en fais).
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu Orsenna, je ne pourrai donc pas confirmer ou non ton intuition. Mais si tu aimes tout ce qui tourne autour de la langue (l'expression n'est sans doute pas très heureuse mais je n'en ai pas trouvé de meilleure), tu vas aimer. C'est sans prétention et ça se déguste comme "un bonbon sur la langue".
SupprimerCe livre m'avait beaucoup plu aussi, mais il est clair que comme Keisha, j'ai déjà pas mal oublié !
RépondreSupprimerLe peu qui sera resté sera toujours ça de gagné 😉
Supprimerma soeur est très à cheval sur l'orthographe et la grammaire, et moi aussi j'avoue (même si je fais des fautes) du coup je passe !
RépondreSupprimerPour être honnête, s'il ne m'avait pas été mis entre les mains, je n'aurais pas acheté ce livre, malgré la passion réelle que je peux avoir pour la langue (et même les langues).
SupprimerLa langue française me surprend et m’amuse toujours ... j’ai appris récemment qu’on écrivait « sens dessus dessous » et pas « sans dessus dessous » ... des années à faire la faute ( Bon en même temps j’écris pas sens dessus dessous tous les jours...)
RépondreSupprimerDans ce bouquin, j'ai notamment appris qu'il était tout à fait correct d'écrire "des vaches noir et blanc" et qu'en plus cela n'avait pas le même sens que "des vaches noires et blanches". J'adore ce genre de subtilités.
SupprimerSans/sens dessus dessous est l'une des erreurs "phares" observées de près par le Certificat Voltaire, pour lequel je suis en train de réviser 🧐