Leurs enfants après eux, Nicolas Mathieu



Comme j’arrive (une fois encore) après la course, j’imagine qu’il ne reste aujourd’hui plus grand-monde qui ne sache pas de quoi il retourne dans Leurs enfants après eux. D’autant plus que le Goncourt est passé par là. (il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil sur la pléthore de liens récupérés parmi les blogs que je suis régulièrement. Je ne serais pas étonné d’en avoir zappé au passage...)

C’est amusant de constater comment une même thématique peut provoquer des émotions/réactions opposées chez un lecteur selon la façon dont l’auteur s’en empare... Suite à ma lecture cauchemardesque de À la ligne, plusieurs d’entre vous m’ont conseillé ce roman de Nicolas Mathieu.
Grâce à leur conseil avisé, après un énorme coup de grisou, j’ai eu un gros coup de cœur.



Ça commence comme un énième roman sur l’adolescence : dans une ambiance estivale étouffante, des adolescents désœuvrés sont prêts à faire la première connerie qui leur vient à l’esprit pour tromper leur ennui. Chaleur des corps légèrement vêtus, premiers émois amoureux, parades amoureuses maladroites de garçons soucieux de camoufler leur timidité et leur inexpérience sous des coups d’esbroufe, dédain des filles déjà sûres de leur pouvoir d’attraction, premiers râteaux...

En plantant son action dans une ville de l’Est de la France où la population, nourrie un siècle durant au pis des hauts-fourneaux, fait les frais du déclin de la sidérurgie à coup d’allocations chômage, de petits boulots précaires et mal payés, le récit s’engage rapidement dans une direction moins légère, plus sociétale. Plus politique même.

D’un côté, on a des ados désabusés : à quoi bon s’élancer sur la piste quand résonne le coup de pistolet du starter alors qu’on sait pertinemment que les jeux sont déjà faits ? L’ascenseur social et la prime au mérite ont vécu. Victimes collatérales du déterminisme social, Anthony, Stéphanie, Hacine, Clém et les autres, bien que d’origines sociales différentes, vont tous s’escrimer à échapper au plus vite à cet endroit sans horizon ni avenir... sans jamais y parvenir.
De l’autre, des adultes en roue libre, dépassés par la situation, croulant sous le poids des désillusions, des rêves brisés, et des dettes aussi. Au mitan de la quarantaine, l’heure du bilan a sonné. Le rêve de la réussite sociale avec pavillon, voiture, écran plat et vacances estivales à la mer a fait long feu.
Les femmes sont usées, leur beauté juvénile n’est plus qu’un lointain souvenir, et malgré leur corps flétri, elles veulent vérifier qu'elles sont toujours capables de susciter le désir. Tandis que les hommes frustrés de leur impuissance à remplir le rôle qu’on attend d’eux se font violents, les plus désespérés se noient dans l’alcool... et plus si affinités.

De la déflagration Smells Like Teen Spirit à I Will Survive, hymne des stades depuis la victoire des Bleus en finale de la coupe du monde de football 1998, les lendemains qui déchantent de la décennie 90 sont authentiquement rendus* par le saupoudrage de références (événements marquants, chansons, émissions TV, marques à la mode...) qui rappelleront des souvenirs (heureux ou honteux) à plus d’un lecteur (français. Ceux qui ne sont pas francophiles risquent de ne pas tout saisir)
Les autres découvriront le monde d’avant la mondialisation, la chute du mur de Berlin et du démantèlement de l’ex-URSS, de la guerre dans les Balkans, du génocide rwandais, des premières guerres du Golfe, du Sida...
*À l’exception de a fâcheuse irruption de tics de langage anachroniques en ces années 90, comme « grave », « sérieux » typiques de ces dernières années ou encore de l’immonde « je m'en bats les couilles » affectionné par les jeunes filles d’aujourd’hui pour une raison que j’ignore et que j’ai du mal à comprendre.



En l’espace de quatre étés (1992, 1994, 1996, 1998), Nicolas Mathieu se fait le chroniqueur de la fin d’un monde où la classe ouvrière trouvait encore la force et la motivation de relever la tête, de faire bloc avec fierté et solidarité, où le syndicalisme faisait encore sens.
À travers ses personnages, il montre la violence du déterminisme social, comment il gangrène l’existence des individus dès leur naissance même, brise leurs rêves adolescents trop grands pour eux, pour les jeter dans une existence morne à laquelle ils peinent à donner un sens, et finir par les laisser englués dans la médiocrité générale, entre routine abrutissante, vie de couple insatisfaisante et fins de mois difficiles.
À la fougue et aux rêves de ces ados qui cherchent à échapper à leur condition, j’ai été plus sensible à l’accablement qui s’empare des adultes. Leurs vains efforts, pour se dépêtrer d’une situation qui leur échappe et sur laquelle ils n’ont aucun contrôle, sont bouleversants.

Pour autant, n’allez pas imaginer que l’atmosphère poisseuse de Leurs Enfants après eux, où l’échec colle à la peau des plus acharnés, où les désillusions s’ajoutent aux frustrations, en fait une lecture déprimante. Loin de là.
Si Nicolas Mathieu n’épargne pas son lecteur, il le fait avec style, en lui offrant un roman lumineux, plein de fougue, sous tension permanente. Et ce qui ne gâche rien, il réussit l’exploit de dépeindre des scènes érotiques torrides qui ne sont ni insipides, ni risibles.

Sans aucun jugement, sans la moindre condescendance (comme j’ai pu le ressentir chez Ponthus), Nicolas Mathieu pose un regard acéré, sans complaisance et sans faux-semblants sur ce monde qu’il connait bien pour en avoir été et envers lequel il laisse transpirer un sentiment contradictoire d’attachement/répulsion. Et là où Ponthus ne s’aventure jamais plus loin que l’orbite de son nombril, Mathieu atteint l’universel et fait œuvre sociologique.
Une totale réussite qui me donne furieusement envie de lire le premier roman de l’auteur.

Ingannmic avec qui je partage cette lecture, sera-t-elle aussi enthousiaste que moi ? C’est ici que vous le saurez.

Leurs enfants après eux - Extraits 1 / Extraits 2 / Extraits 3

*   *   *   *   *   *   *
« Ce roman est le polaroïd d’une adolescence figée pour l’éternité. C’est une lecture qui demande du temps, qui représente un travail colossal. L’écriture est contemporaine et soignée, ce livre vous absorbe dans son monde et ses personnages pour en faire une œuvre sociologique et complètement addictive. »   Agathe

« Cette écriture joue dessus, dès le début, sur les courbes des corps, sur cette pointe de sein à travers un t-shirt. Puis, après tout, n’est-ce pas là que résident les plus belles heures de la jeunesse, quand tout était encore possible ? Parce que nous avons tous, nous comme ces personnages, cette putain de furieuse envie d’exister. »   Alexandra

« Un roman pas désagréable à lire, mais pas transcendent non plus. Dans ce roman, la langue reflète la longueur des jours. Seul le père d’Anthony m’a touché, qui se sort de sa dépendance à l’alcool pour mieux y retourner : il n’y a aucun futur meilleur. » Alex Mots-à-mots

« Leurs enfants après eux ne m’a pas semblé très original, par son propos, j’ai déjà lu d’autres romans aussi bien faits sur cette période, mais il reste un des excellents romans de cette rentrée littéraire et il a le mérite de mettre le doigt sur ce déterminisme de classe, de nouveau si présent aujourd’hui, alors que l’on aurait pu le croire, un temps, disparu. »   Antigone

« Ce roman a conquis de nombreux lecteurs et je reconnais qu’il peut présenter un intérêt, mais j’avoue être passée à côté. Je le regrette. » Au fil des livres

« Portrait à la loupe d’une région sinistrée, d’une génération qui en est issue. Violence, dépendance mais aussi amitié et sensualité. Un très grand livre que je voyais bien revêtir dès ma lecture en juillet un ou deux beaux bandeaux rouges. Une fois n’est pas coutume, le jury Goncourt a fait des merveilles ! »   Aurélie

« Millimétré au cordeau, glaçant parce que non exagéré, au contraire, pondéré et comme soucieux d’équité, ce roman explose de vérité et dévaste tout sur son passage. Noir et excellent. »   Cuné

« Nicolas Mathieu offre une vision assez crue de cette jeunesse sans perspectives qui a succédé aux générations des Trente Glorieuses, une vision réaliste et sans excès de dramatisation, ce qui en fait toute la valeur. Pourtant, de là viennent peut-être mes réserves. Jamais je n’ai ressenti d’empathie, ou ne serait-ce qu’un peu d’attachement pour les personnages. »   Delphine-Olympe

« Le portrait âpre  d'une jeunesse perdue entre alcoolisme, petits boulots et sexe. Une lecture intéressante et dont j'ai beaucoup aimé l'écriture même si il m'a manqué un peu plus de lumière pour casser le côté caricatural. »   Gambadou

« Tout à coup au détour d'une page, l'évidence nous traverse, il parle de nous, il parle de notre jeunesse, il parle de l'humain. »   Hélène

« Pour une fois que j’ai lu le Goncourt ! Un roman dont la veine sociale m’a plu mais qui tombe par moment dans la caricature et manque d’une certaine finesse d’analyse dans les rapports entre les différents protagonistes. Il n’empêche, dans l’ensemble, j’en garde un très bon souvenir. »   Jérôme

« Je n’irai pas jusqu’à parler de chef-d’œuvre, mais c’est une lecture intense, prenante, d’un réalisme parfois cru et toujours plein de justesse. Je l’ai terminé il y a presque un mois, et aucun autre roman ne m’a autant accrochée depuis. »   Kathel

« Difficile de fermer ce livre. J’ai avalé les pages avec avidité, soulignant là un propos juste, ici une phrase que je me plaisais à relire pour la beauté de l’image qu’elle suscitait en moi, là encore un dialogue percutant ou ici un désespoir compréhensible. »   Krol

« La grande vertu de ce roman, que j'ai trouvé totalement déprimant, c'est de nous permettre de comprendre ce qui se passe en France aujourd'hui. Nous laissons Anthony et Hacine en 1998. Ils ont la petite vingtaine et savent déjà qu'ils auront une vie de merde. Vingt ans plus tard, on peut supposer qu'ils ont enfilé un gilet jaune. »   Papillon

« Nicolas Mathieu a écrit un livre essentiel, à la fois sociologique et littéraire, avec une écriture accessible, sincère et merveilleusement accrocheuse, sans fausse pudeur. Tout, absolument tout, est réussi. »   Philisine Cave

« Justesse, dignité et émotion résument bien ce roman, malgré son amertume, malgré le vaste constat d’échec et de gâchis. Il devient possible de comprendre plutôt que de stigmatiser à coups de prêt-à-penser. C’est fou ce que peut faire la littérature… »   Sandrine

« Dans une incroyable écriture, rythmée, fluide et dense, Nicolas Mathieu livre un roman fort, juste, ultra réaliste et hyper maîtrisé. En un mot comme en cent : magistral. »   Séverine

« Si ce roman met en scène des ados, l'adulte que je suis s'est souvent reconnue dans des passages et c'est à mon avis l'une des forces de ce roman. Et puis, si je puis me permettre d'émettre ce genre d'avis, il faut que Nicolas Mathieu garde sa conseillère en sexualité féminine ; pour un homme, il se met très bien dans la tête des femmes, allant parfois contre certaines idées reçues. »   Valérie L.

« Entre un foisonnement à la Zola et un réalisme social façon frères Dardenne, le roman dissèque de manière très juste un monde resté clos où les ados semblent perdus entre l’enfance et l’adolescence dans une jungle âpre et sans concession où les adultes, encore plus paumés, ne sont plus des repères. »   Violette

« J'ai aimé, mais je ne suis pas convaincue (ni conquise), j'ai "détesté" aussi pour plusieurs raisons qui n'engagent que moi ! » 
  Virginie

Nicolas Mathieu - Leurs enfants après eux (Actes Sud, 2018)

Commentaires

  1. Ni A la ligne si Leurs enfants après eux ne me donnent envie de les lire, hélas

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    1. Hélas, oui... mais pour Leurs enfants après euxuniquement 😈

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  2. Ah comme je l'ai aimé ce livre ! Bravo pour le gros travail de recherche des liens sur ce roman... Moi j'ai toujours la flemme de faire ça.

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    1. J'adore donner d'autres liens vers les blogs que je consulte régulièrement. Ça permet au lecteur curieux d'avoir accès à d'autres points de vue, d'autres arguments, de découvrir d'autres façons d'envisager le livre...
      Le problème quand on arrive longtemps après tout le monde et que le livre a connu un grand succès, c'est que la pêche aux liens devient une véritable expédition !

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  3. Pour une fois qu'un Goncourt est amplement mérité ! à relire les (nombreux) extraits que tu as compilés, je me souviens de tout ce que j'ai aimé dans ce roman. Je l'ai trouvé particulièrement juste et je comprends mieux pourquoi après, autant de romans me faisaient bailler !

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    1. Je ne me suis aperçu qu'une fois que j'ai voulu les publier que j'avais accumulé une grande quantité d'extraits, bien plus que d'ordinaire (ce qui est plutôt rare et généralement bon signe). Si bien que pour ne pas lasser, j'ai préférer les proposer en 3 parties, et regroupés thématiquement, histoire que cela reste un plaisir de découverte et pas une soirée diapo rébarbative.

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  4. Oh, là, là, tu as été plus courageux que moi, bravo pour tous les liens que tu as récupérés ! Je suis ravie de cette lecture commune, une fois de plus... Je te rejoins sur le fait que malgré le contexte sordide, c'est un texte dénué de tout misérabilisme, et il a même une dimension solaire, par moments, qui rend avec beaucoup de justesse la fougue adolescente. J'avais bien aimé aussi Aux animaux la guerre, qui lorgne plus vers le polar, mais avec le même genre de contexte (une fermeture d'usine, et un milieu social défavorisé)..

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    1. J'ai énormément envie de découvrir Aux animaux la guerre maintenant. Mais je laisse décanter cette lecture encore un moment, pour éviter la déception, d'autant que le contexte d'Aux animaux la guerre est semblable à celui-ci. Je ne voudrais pas faire des comparaisons qui n'ont pas lieu d'être et qui seraient aux dépends de mon plaisir de lecture.

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  5. Depuis sa sortie, je me dis que je le lirai un jour celui-ci...

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  6. Il ne doit plus rester grand-monde et j'en fais partie.:) J'ai dû savoir de quoi il retournait à sa parution, mais je n'étais pas trop tentée même si ma libraire me l'a bien vendu (enfin, vanté, du coup), et maintenant c'est un peu loin. Bon, je passe peut-être à côté de quelque chose mais tant pis, pour l'instant ma PAL ne désemplit pas.;)

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    1. Tu auras encore l'occasion de te rattraper quand il sortira en poche 😈 😉😈

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  7. C'est un livre qui m'a marquée, j'en garde encore le soleil dans la tête et des scènes (la première, celle du vol du canoë ; la claque et la dégringolade du père ; les tentatives d'approche d'Anthony). Les personnages sont toujours présents. C'est fou comme Nicolas Mathieu imprime son univers, Leurs enfants après eux est vraiment une réussite en tout point. Bravo pour ta patience et ton brio à relever tous les liens et à synthétiser les avis.

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    1. C'est vrai que le soleil apporte une dimension dramatique supplémentaire. D'ailleurs, à plusieurs moments dans le roman, je me suis dit : "Ça y est, ça va péter ! Il va se passer un drame". La tension est présente tout au long du récit.

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  8. Intéressante cette compilation reflétant la diversité des avis. Mais, puisque tu cites Ponthus, je trouve ce dernier bien plus fort et audacieux dans sa forme, et, pour ma part, je n'ai ressenti aucune condescendance... :-)

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    1. Tu retires la forme au texte de Ponthus, il ne reste pas grand-chose du fond, si ce n'est sa petite personne. Alors que là, c'est autre chose.

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  9. J'avais été si déçue que je ne m'étais même pas donné la peine de faire un billet...

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    1. C'est dommage, on en apprend toujours beaucoup sur un livre en lisant des billets "négatifs" intelligemment argumentés.

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  10. Ok, me faut ça. Tu m'as convaincue et tu es bien la première.

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    1. Malgré l'erreur dans l'accord en genre, j'espère que ce commentaire m'était bien destiné et que je t'ai réellement donné envie de faire un tour dans cette région de France 😊

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  11. Je vais arriver après la course, mais je vais arriver. Il me le faut!

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    1. L'essentiel, c'est bien de fini par arriver un jour, non ? 😉

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  12. j'arrive après tout le monde mais j'ai beaucoup couru ces derniers jours avant le confinement et j'ai lâché les réseaux. Malgré tout ce que tu dis, le sujet, tout et tout, non pas envie. En fait, j'aime pas lire des romans français parce que justement ils parlent de nous, je sais c'est bête mais moi la lecture c'est l'évasion et surtout ces temps-ci ! du coup, je viens de lire un roman colombien !

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    1. Je comprends ton point de vue. Pour autant, pour moi, l'évasion ne se trouve pas uniquement dans l'exotisme mais aussi dans le quotidien.

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  13. Je l'ai trouvé au contraire assez déprimant ce livre. Même ceux qui pensent s'en sortir se retrouvent avec un caillou sur leur chemin. Mais très bien écrit et prenant

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    1. Au final, il EST déprimant, ce roman, je confirme :D Mais il y a des passages tellement lumineux au milieu de cette désespérante fatalité.

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  14. Ben si, il en reste des gens qui n'ont pas lu le Goncourt 2018 !

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    1. Bien sûr qu'il reste encore des personnes qui n'ont pas lu ce roman. En revanche, ils sont bien moins nombreux ceux qui n'en ont jamais entendu parler et qui ne savent pas de quoi il s'agit dans les grandes largeurs 😉

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  15. J'ai beaucoup aimé ce roman. Depuis j'ai lu Rose royal du même auteur, une novella noire très fine sur les violences conjugales, parue chez In8, que je te recommande fortement.

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    1. Mille merci pour le tuyau. Je savais qu'il avait écrit un roman avant celui-là, mais je n'avais jamais entendu parler de cette novella... que j'irai acheter dès que possible.

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  16. Je ne l'ai pas encore lu et pourtant il est dans ma PAL depuis l'année de sa sortie (n'importe quoi...). Bon, tu me donnes envie de le sortir de la pile quand j'aurai retrouvé le goût de lire, c'est un peu dur en ce moment vu le contexte.

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    1. Si tu savais combien j'ai de livres, achetés au moment de leur sortie, qui attendent toujours leur tour.... !!!
      Son tour viendra (et tant mieux si je t'ai donné envie), mais sans doute mieux vaut attendre encore un peu que la situation soit moins anxiogène.

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  17. Un des rares Goncourt que j'ai lu, le sujet m'attirait et la posture de l'auteur aussi. et effectivement j'ai bien aimé, peut être pas autant que toi car il m'a manqué un je ne sais quoi pour adhérer totalement, une question d 'écriture peut être ou le soupçon zeste de complaisance dans le pessimisme à tout crin mais bon j'ai aimé et un Goncourt encore... moi qui n'arrive quasiment jamais à les lire....

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    1. Le confinement m'aura au moins fait le plaisir de ta visite ici. J'en suis ravi.

      Je ne crois pas avoir lu plus de 2 / 3 Goncourt de toute ma vie, il faudrait que je vérifie, pour voir, mais je ne pense pas me tromper de beaucoup. Celui-là ou un autre, les prix littéraires ne sont pas pour moi un critère de choix, mais je suis satisfait quand j'ai beaucoup aimé un livre primé. Je me dis que je ne suis pas passé à côté et que j'ai dû le comprendre comme il faut.

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  18. Eh bien heureusement que tu soulignes que ce roman n'est pas déprimant ;-)

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    1. Il m'avait bien semblé que c'était un "détail" pour lequel il était bon de mettre les points sur les i 😆
      Bon, si j'ai bien compris, c'est foutu pour toi : l'histoire ne semble pas avoir réussi à prendre le pas sur ton aversion pour la couverture.

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