Récap d'août 2020

Charlotte Bousquet & Jaypee - Barricades (Gulf Stream, 2018)
Judith Perrignon - L'insoumis. L'Amérique de Mohammed Ali (Grasset, 2019)
Herman Raucher - Un été 42 (La Belle Colère, 2015)
Mathieu Bermann - Un coup d’un soir suivi de Dans le lit de Marin (P.O.L., 2019)
Collectif - Une Nuit à l'hôtel (Le 1, 2019)
Gaëlle Josse - Une Femme en contre-jour (Notabilia, 2019)
Marguerite Duras - Écrire (Folio #2754, 1995) [1993]
Mélanie Michaud - Burgundy (La Mèche, 2020)
Lee Conell - The Party upstairs (Penguin, 2020)
Fabrice Caro - Broadway (Gallimard Sygne, 2020)
Richard Russo - Et m*** ! (La Table Ronde, La Nonpareille, 2020)

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Alors qu'on est déjà mi-septembre, il était grand temps d'évoquer les lectures du mois passé !
Exceptionnellement cette fois-ci, on se contentera de la mosaïque des couvertures. (au risque que ça ne devienne récurrent)

 
Pour un tas de raisons sur lesquelles je ne vais pas m'attarder, les trois dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes.
Je savais que les sollicitations personnelles et professionnelles allaient être nombreuses, je m'y étais psychiquement préparé. 
D'autres, imprévues, sont venues s'y ajouter. Mais je me sentais en mesure de pouvoir gérer cette période houleuse et passer à travers, une fois encore.

Soit j'ai sous-estimé la puissance de la surcharge mentale, soit j'ai surestimé mes forces morales. Les deux, peut-être.
Toujours est-il que mon degré d'anxiété est à son paroxysme ; la contrer exige une énergie telle que je me retrouve à nouveau dans cet état d'épuisement intense qui me laisse à fleur de peau, incapable de penser sereinement, où je sur-réagis, irrité par la moindre contrariété, démarrant au quart de tour à la plus innocente remarque que je vais interpréter forcément de travers...

Ce n'est rien de grave, simplement un trop-plein mental qui est une des conséquences de mon autisme. C'est un de ces symptômes que mon diagnostic m'aura appris à reconnaître. Une réalité que j'ai dû accepter.
Je sais désormais que pour en venir à bout, il me faut m'économiser et me ressourcer en me recentrant un peu sur moi-même. L'idéal serait une retraite temporaire dans un caisson d'isolement sensoriel.
 
Je me suis demandé s'il était vraiment nécessaire, voire pertinent, que je déballe tout cela ici, mais je tenais à ce que vous ne vous mépreniez pas sur les raisons du silence qui va être le mien ces prochaines semaines. (comme mon but n'est pas de faire pleurer dans les chaumières ou de susciter les messages de réconfort, vous ne m'en voudrez pas si je désactive la possibilité de laisser des commentaires sous ce post)
Encore une fois, il n'y a rien de grave ou d'insurmontable. Je m'éloigne juste un moment des réseaux sociaux et de vos blogs.
Pour mieux vous retrouver. Le plus vite possible, j'espère.

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