Récap septembre 2018
Tommy Orange - There there (Knopf, 2018)
Eduardo Halfon - Deuils (Quai Voltaire, 2018)
Antoine Wauters - Pense aux pierres sous tes pas (Verdier, 2018)
Khaled Hosseini & Dan Williams - Une prière à la mer (Albin Michel, 2018)
Julien Dufresne-Lamy - Boom (Actes Sud Junior, 2018)
Lance Weller - Les marches de l'Amérique (Gallmeister, 2017)
Olivier Liron - Einstein, le sexe et moi (Alma, 2018)
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Je suis encore en retard pour ce point sur mes lectures du mois passé… (et si ce n’était que ça : je n’ai toujours pas chroniqué toutes celles d’août !)
Alors que pour beaucoup septembre rime avec rentrée, c’est pour moi le temps des congés d’été.
Comme chaque fois que je reste en France, j’en profite pour vider ma PAL et ne lire que des livres papier.
Mais cette année, je n’ai finalement lu que très peu pendant mes vacances, en tous cas moins que d’habitude à cette période… et bien moins que je ne l’avais projeté : près de la moitié des livres que j’avais mis dans mes bagages sont revenus intacts.
Peu importe, il valait mieux en avoir emmené trop que pas assez… quoique, en cas de pénurie, j’avais toujours ma liseuse à portée de main !
Dans l’ensemble, côté lectures, septembre fut un beau mois.
Pas de coups de cœur, mais des très beaux romans comme There, there, qui a tenu toutes ses promesses, l’excellent Les marches de l’Amérique, de Lance Weller, qui m’avait déjà ébloui avec Wilderness, ou encore Une prière à la mer que je n’ai pu m’empêcher de vous recommander à peine l’avais-je terminé.
Sans oublier une très belle ode à l’amitié (Boom), une chronique douce-amère sur la différence (Einstein, le sexe et moi), une quête troublante, qui reste encore très obscure pour moi (Deuils) et une utopie réjouissante (Pense aux pierres sous tes pas)…
Voilà en gros, ce que je retiendrai de septembre… en attendant (pas trop longtemps j’espère) de vous en parler plus en détail ultérieurement.
Je suis curieuse d'avoir ton avis sur Deuils, dont j'attendais beaucoup, et dont j'ai tout oublié quelques jours après ma lecture. Et oui, il m'est resté obscur à moi aussi (c'est sans doute pour cela qu'il n'a pas laissé d'empreinte)..
RépondreSupprimerJ'ai acheté Deuils sur la simple promesse du titre et de la photo du bandeau... Je ne connaissais pas l'auteur, mais la 4e de couv me semblait prometteuse. Je ne pourrai pas dire que je n'ai pas aimé ma lecture... ni que je l'ai aimée, d'ailleurs ;-) Ce sont une histoire et une atmosphère très étranges. J'espère pouvoir développer un peu plus au moment de faire ma chronique !
SupprimerMoi, j'attends (tranquillement) tes chroniques sur There, there et sur Les marches de l'Amérique...
RépondreSupprimerThere, there est non seulement très émouvant mais très bien structuré narrativement (il me semble me souvenir que Lea du Picaboo River Book Club a parlé d'une prochaine parution au Cherche Midi, non ?).
SupprimerQuant aux Marches de l'Amérique, le style de L. Weller est toujours aussi puissant.
Je te remercie d'être patiente ;-)
Tu veux que je te parle de mon retard de chroniques qui remonte au printemps ? ;-)
RépondreSupprimerBon, alors, j'attends Les marchés de l'Amérique et le Wauters, gentiment. En attendant, je vais te chroniquer un excellent roman d'E. M. Remarque :-D
C'est plus fort que moi, même si tu me disais que tu avais deux ans de retard, je n'arriverais toujours pas à relativiser et à ne pas angoisser Et puis, toi, entre toutes tes visites culturelles et tes parenthèses en amoureux, c'est normal que tu prennes un peu de retard ;-)
SupprimerD'ailleurs, je n'ai même pas pris le temps d'aller laisser un petit comm' sous tes superbes photos de Venise. On a l'impression que vous étiez seuls au monde là-bas; vous avez réussi à effacer toute présence de touristes... du coup, ça me donnerait bien envie d'y aller, maintenant :-D
N'empêche que je lirai avec plaisir ce que tu nous concoctes sur Remarque.
Je suis très curieuse d'avoir ton avis sur le roman d'Antoine Wauters, que j'adore en tant que poète mais que je n'ai encore jamais lu au roman, et sur celui d'Olivier Liron. Je n'ai lu que des éloges de ce dernier or j'avoue que l'écriture m'a semblé d'une platitude intersidérale lorsque j'en ai lu plusieurs pages à la médiathèque (j'envisageais de le louer et puis finalement non, du coup). Mon côté trouble-fête sceptique s'interroge sur le rôle de la pastille "autiste Asperger" dans ce succès médiatique, si tu vois ce que je veux dire... Je ne doute pas que tu sauras m'éclairer sur ce point sans langue de bois !
RépondreSupprimerPar ailleurs, Wilderness est toujours dans ma PAL. Je ne sais pas pourquoi mais autant je trouve les bouquins Gallmeister excellents à chaque fois, autant je mets toujours mille ans à m'y attaquer après me les être procurés. Ce sont tellement souvent des textes forts que je me dis qu'il me faut absolument être dans une bonne disposition ! Du coup, My Absolute Darling m'attend toujours aussi...
Je n'avais jamais entendu parler d'Antoine Wauters avant la sortie concomitante de ses deux derniers romans. Qu'il soit poète, ne m'étonne pas ; ça se ressent un peu dans son texte (et puis, il est méga canon sexy, ce qui ne gâche rien).
SupprimerPour le Liron, je te trouve dure sur le style. C'est assez bien troussé même si je ne serai pas aussi dithyrambique que la plupart des critiques que j'ai pu lire. Il n'est pas impossible que sa particularité déclenche chez certains plus d’empathie et/ou empêche d'autres d'exprimer certaines réserves de crainte de passer pour des sans cœur.
Wilderness est un excellent roman, au style hyper puissant. Il se lit néanmoins facilement (pas comme My absolute darling!). Tu ne devrais pas en avoir peur...
Beau bilan quand même !
RépondreSupprimerMerci !
Supprimer(mais j'avais prévu mieux ;) )
C'est amusant je découvre ici tous les titres que tu as lu en septembre ! Je lirai avec attention tes impressions plus détaillées !
RépondreSupprimerSi tu n'es pas trop pressée, tu seras exaucée ;-D
SupprimerAh cette peur de toujours manquer de livres ! Des belles lectures dont j'attendrai patiemment tes chroniques
RépondreSupprimerC'est pour parer à cette angoisse irrationnelle de la pénurie de lectures que la liseuse est précieuse !
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