Rétrospective 2021

Go Your Own Road, 2008  © Erik Johansson
 
En 2021, question amour-propre, on repassera !
J’ai bien fait de ne pas trop la ramener l’an dernier avec mon score historique de 102 livres lus dans l’année ; j’en ai lu à peine plus de la moitié cette année (60) ! Soit le score le plus faible (et de loin) de ces 5 dernières années. Et, mis à part un loooooong passage à vide qui ne justifie pas tout, je serais bien en mal d’en donner les raisons. 
On pourra toujours se consoler avec 0 abandon (vs. 1 en 2020).

Si la littérature générale (29) est toujours prépondérante dans mes lectures (49 %), le poids des récits/essais (13) est particulièrement significatif cette année (22 %), signe que j'y trouve désormais plus de réponses à mes questionnements que dans les romans. Les deux cumulés représentent près de 71 % du total annuel. Les Albums-BD (11) comptent pour 18 %. Beaux livres (3) et nouvelles (4) [et là encore, pas de quoi pavoiser puisqu'il ne s’agit que d'un seul recueil et de 3 nouvelles unitaires !] ferment les rangs.  
La liseuse l’emporte encore de loin sur le papier cette année, à 43 contre 17. Il faut dire que, de plus en plus, je privilégie les éditions papier pour les auteurs chouchous, les beaux livres et les albums-BD.
 

 
 
 

L'indigence de ce bilan annuel se révèle aussi dans son manque de variété : pas de littérature Jeunesse/Ado (vs. 7 en 2020), ni de poésie (vs. 2 en 2020), et pas plus de théâtre (déjà 0 en 2020).
Marque supplémentaire d’un manque criant de variété, le trio de tête des pays d’origine reste désespérément le même : France (36, soit 60 %), États-Unis (10) et Royaume-Uni (5). Suivent l’Irlande et le Québec (2 chacun), puis l’Australie, la Colombie, l’Argentine, l’Autriche et les Pays-Bas (1 chacun).
83 % de mes lectures ont été publiées en 2021 (35) et en 2020 (14). On aura du mal à le croire mais j'envisage toujours d'entreprendre la lecture des Rougon-Macquart et de La Comédie Humaine (Ha, ha , ha!!).
Je vais passer trèèèèès rapidement sur le nombre de livres lus en anglais ; déjà en net recul l’an dernier par rapport à 2019, il se monte à un ridicule 9 (vs. 17 en 2020) [qui inclut les 3 pauvres nouvelles de l’année, mais pas Ohio que j'ai rapidement abandonné pour le reprendre en traduction française].

 
Je finirai ce piètre tableau par une note tout aussi peu reluisante. 2021 m’a vertement renvoyé à mes inaptitudes relationnelles : aucune lecture commune, ni même de participation à la BD de la Semaine
Et alors que je me félicitais l'an dernier de mon arrivée sur Instagram, j'ai ressenti cette année un besoin impérieux de me préserver. J'ai donc déserté Facebook et limité au strict minimum mes interactions sur Instagram. Frustrant mais encore nécessaire aujourd'hui. On verra plus tard.  

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Janvier
Loo Hui Phang & Hugues Micol - Black-out (Futuropolis, 2020)
Stephen Markley - Ohio (Simon & Schuster, 2018/Albin Michel, 2020)
Hubert & Zanzim - Peau d'homme (Glénat 1000 Feuilles, 2020)
Brontez Purnell - Early retirement (nouvelle tirée de 100 Boyfriends) (The Atlantic, 21.01.2021)
Helen Ennis - Olive Cotton, A Life in Photography (HarperCollins, 2019)
            
Février
Fido Nesti - 1984 [d'après George Orwell] (Grasset, 2020)
Constance Joly - Over the rainbow (Flammarion, 2021)
Maurice Barthélémy & Charlotte Wils - Fort comme un hypersensible (Michel Lafon, 2021)
Robert Jones Jr - The Prophets (Quercus, 2021)

Mars
Mathieu Lindon - Hervelino (P.O.L., 2021)
Agathe Saint-Maur - De sel et de fumée (Gallimard, 2021)

Avril
Emmanuel Guibert - Mike (Gallimard Sygne, 2021)
Camila Sosa Villada - Les Vilaines (Métailié, 2021)
Mathieu Riboulet - Lisière des corps (Verdier, 2015)
Marc Dubuisson - A peu presque (Pataquès Delcourt, 2020)
Jean Rouaud - Les Champs d'honneur (Minuit, 1990)
Sebastian Barry - L'homme provisoire (Joëlle Losfeld, 2014)

Mai
Frank Pé & Zidrou - Le Marsupilami Tome 1. La Bête (Dupuis, 2020)
Karibou & Josselin Duparcmeur - Salade César (Delcourt, 2020)
Jean Birnbaum - Le Courage de la nuance (Seuil, 2021)
Justin Torres - Crewelwork (Amazon Original Stories, 2021)
Clémentine Mélois - Sinon j'oublie (Grasset, 2017)
Douglas Stuart - Shuggie Bain (Black Cat, 2020)

Juin
Béatrice Millêtre - L'Ennui des autres: Comment y échapper (Payot Psy, 2020)
Ludovic Piétu & Jika - Pédale ! (Rouquemoute, 2021)
Erwin Olaf - Strange Beauty (Hatje Cantz, 2021)
The Anonymous Project - When We Were Young: Memories of Growing Up in Britain (Hoxton Mini Press, 2020)
Binnie Kirshenbaum - Nature morte avec chien et chat (Gaïa, 2021)

Juillet
Aidan Chambers - Dance on my Grave (Random House Children's Publisher UK, 1995) [1982]
Dimitri Rouchon-Borie - Le Démon de la Colline aux Loups (Le Tripode, 2021)

Août
Pierric Bailly - Le Roman de Jim (P.O.L, 2021)
Michel Tremblay - Victoire ! (Actes Sud, 2021)
Hugo Lindenberg - Un jour ce sera vide (Bourgois, 2020)
Enki Bilal & Adrien Rivierre - L'homme est un accident (Belin, 2021)
Enki Bilal - Catalogue d'exposition (Fondation E. Leclerc, 2020)
Laurent Petimangin - Tout ce qu'il faut de nuit (La Manufacture de Livres, 2020)
Pierre Desproges - Encore des nouilles (chroniques culinaires) (Les Echappés, 2014)
Pierre Léauté - Je n'aime pas les grands (Mnémos, 2020)

Septembre
Gabriela Cabezón Cámara - Les Aventures de China Iron (L'Ogre, 2021)
Jamie Cortez - Gordo (Black Cat, 2021)
Philipp Weiss - Le grand rire des hommes assis au bord du monde (Le Seuil, 2021)
Christel Petitcollin - J'ai pas les codes ! (Albin Michel, 2021)
Sebastian Barry - Des milliers de lunes (Joëlle Losfeld, 2021)
           
Octobre
Mick Ashworth - Pourquoi le Nord est-il en haut ? Petite histoire des conventions cartographiques (Autrement, 2021)
Fabcaro - Moon River (6 Pieds Sous Terre, 2021)
Antoine Wauters - Mahmoud ou la montée des eaux (Verdier, 2021)
Masao Yamamoto & Marie-Hélène Lafon - Yamamoto Masao. Son album (Filigranes, 2021)
Larry Tremblay - Tableau final de l'amour (La Peuplade, 2021)
Laurent Mauvignier - Les motifs de Laurent Mauvignier. Entretiens sur l’écriture avec Pascaline David (Diagonale, 2021)
Nicolas Diat - Ce qui manque à un clochard (Robert Laffont, 2021)
Richard Powers - Sidérations (Actes Sud, 2021)
Drakja & Gery - Couleur d'asperge. Le jour où j'ai découvert que j'étais asperger (Glénat Vents d'Ouest, 2021)

Novembre   
Sylvain Tesson - La Panthère des neiges (Gallimard, 2019)
Françoise Sagan - Derrière l'épaule (Stock, 2021) [1998]
Antoine Dole - Six pieds sur terre (Robert Laffont, 2021)
Colson Whitehead - Harlem Shuffle (Doubleday, 2021)

Décembre   
Daniel Tammet - Je suis né un jour bleu (Les Arènes, 2007)
Françoise Sagan - Aphorismes & Pensées (Julliard, 2021)
Carter Sickels - Rescued (Cutleaf Journal, Issue 23, Dec. 2021)
Lance Weller - Le Cercueil de Job (Gallmeister, 2021)

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Dans le détail : 

Janvier (5 livres lus)
Roman 1 - Nouvelle 1 - Album/BD 2 - Essai/Récit 1
2 papier | 1 online | 2 numériques | 2 V.O. 
 
Février (4) 
Roman 2 - Essai/Récit 1 - Album/BD 1 
1 papier | 3 numériques | 1 V.O. 
 
Mars (2) 
Roman 2 
2 numériques 
 
Avril (6) 
Roman 4 - Essai/Récit 1 - Album/BD 1 
6 numériques 
 
Mai (6) 
Roman 1  - Essai/Récit 2 - Album/BD 2 - Nouvelle 1 
1 papier / 5 numériques / 2 V.O. 
 
Juin (5) 
Roman 1 - Essai/Récit 1 - Album/BD 1 - Beau livre 2 
3 papier | 2 numériques 
 
Juillet (2) 
Roman 2 
2 numériques | 1 V.O. 
 
Août (8) 
Roman 5 - Essai/Récit 1 - Album/BD 2 
4 papier | 4 numériques 
 
Septembre (5) 
Roman 3 - Essai/Récit 1 - Nouvelle 1 
5 numériques / 1 V.O. 
 
Octobre (9) 
Roman 4 - Essai/Récit 2 - Beau livre 1 - Album/BD 2 
5 papier | 4 numériques 
 
Novembre (4) 
Roman 3 - Essai/Récit 1 
1 papier | 3 numériques | 1 V.O. 
 
Décembre (4) 
Roman 1 - Essai/Récit 2 - Nouvelle 1
3 numériques | 1 online | 1 V.O.
 
Années de parution : 2021 : 36 - 2020 : 14 - 2019 : 2 - 2017 : 1 - 2015 : 1 - 2014 : 2 - 2007 : 1 - 1998 : 1 - 1990 : 1 - 1982 : 1

Commentaires

  1. Courageux, ces bilans. Tu sais, tu te diriges de plus en plus vers les essais et non fictions, je me demande si ce n'est pas un signe (de quoi?), je m'interroge car je suis pareille.
    Quant aux challenges ou réseaux sociaux, tu es battu! Instagram connait pas, twitter je n'y vais pas, et facebook, presque abandonné.

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    1. Courageux, je ne sais pas ; instructif, certainement.
      Je comprends fort bien qu’on ne ressente pas l'envie de fréquenter les réseaux sociaux. Mais la situation est tout autre quand cela est un choix délibéré ou un choix subi (et donc, pas vraiment un choix !) auquel on doit se résigner.

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  2. Je trouve ton bilan quand même loin d'être catastrophique. Mes pires années, je crois que je lisais moins de cinquante romans. J'ai prévu de lire plus en VO, j'en ai lu un cette année (zéro les années précédentes), alors si j'arrive à ton score de 2021 je serai contente. En revanche, je n'arrive toujours pas à me mettre majoritairement sur la liseuse. Le papier reste indétrônable chez moi.
    Et comme Keisha, je lis pas mal d'essais. J'ai l'impression que l'offre est de plus en plus intéressante et que les éditeurs font un bon travail de mise en avant. Ou alors on vieillit^^.
    Belle année à toi.

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    1. Il y a encore quelques années, j’étais vent debout contre la liseuse qui m’apparaissait comme une hérésie. Une liseuse, moi, jamais ! Un voyage au Chili aura eu raison de mes réticences. Quand les conditions météo et les températures peuvent être extrêmes et que tu dois t‘équiper en conséquence tout en respectant la limite du poids des bagages, il ne te reste pas grand-chose pour y glisser quelques livres. J’y suis donc venu au départ contraint et forcé; non seulement je m’y suis vite acclimaté mais dans les transports publics parisiens aux heures de pointe, la liseuse s’est révélée tout aussi pratique.
      J’ignore si l’âge a à voir avec la place grandissante des essais dans mes lectures, mais c’est bien une certitude : on (je) vieillit (s) !👴😄

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  3. Il n'est pas si pire ce bilan. Et puis la lecture de non-fiction, ce n'est pas la même lecture, elle s'inscrit plus dans le temps ( pour lire puis ensuite dans l'esprit ). Je plonge bientôt dans La Bête, ravie de voir cette BD en coup de coeur. Quant aux réseaux sociaux... on ne cesse de me dire de rejoindre Insta. Non merci, trop c'est trop ( avec FB en service minimum, ça suffit ). Tu as raison, il faut se protéger. Revenir dans sa coquille, à ses essentiels, ça fait du bien :-)

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    1. J’ai tout aimé dans La Bête : le trait du dessin, le découpage, l’ambiance... J’attends la suite impatiemment.
      Les réseaux sociaux sont généralement un outil pratique pour faciliter la communication des personnes autistes (cf. cet extrait de Daniel Tammet). Pour ce qui est d’Instagram, comme je le consulte depuis mon PC, je trouve le tableau de bord beaucoup plus clair que celui de Facebook (« pollué » par tout un tas de rubriques, annonces etc. dont j’ai du mal à faire abstraction). Mais par certains comportements ou certaines interventions (que je ne comprends pas toujours, d’ailleurs) me blessent encore trop facilement, alors oui, il est essentiel de protéger sa santé mentale 🤪.

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  4. Moi aussi, je trouve que c'est un bon bilan, et ça m'épate que tu n'abandonnes rien ! Je laisse beaucoup tomber, soi disant pour reprendre plus tard, ce qui arrive, mais tellement rarement. Je reviens sur ta liste de romans, j'espère vraiment en lire certains cette année (Shuggie Bain, Sidérations, Le cercueil de Job, au minimum).
    Je passerais bien un peu moins de temps sur les réseaux sociaux aussi, mais j'aime bien Instagram tout de même, quant à FB, c'est lui qui ne m'aime pas, alors ça réduit de plus en plus de ce côté !

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    1. C’est amusant comme on ne voit vraiment pas les choses de la même façon selon où on se place.
      En ce qui concerne l’absence d’abandons, c’est simple : il suffit de ne prendre aucun en restant dans sa zone de confort ! 😉Mais après, il ne faut pas s’étonner d’une certain manque de variété. 😂
      Je te souhaite de lire cette année les trois romans que tu cites. Je suis persuadé que tu ne regretteras pas.

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  5. Rhooo, pourquoi piètre ? On n'a pas de compte à tenir, pas d'objectif à atteindre. ON fait comme on peut, comme on veut et voilà :) Essaie de te faire plaisir en 2022 et le reste... aux orties :) Des bises

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    1. Je te rejoins tout à fait (d’autant que je n’ai pas du tout l’esprit de compétition) sur le fait qu’on n'a ni compte à tenir, ni objectif à atteindre. On fait tous comme on peut... seulement j’aurais aimé pouvoir plus que peu en 2021. 😄

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  6. La photo est magnifique et rassure-toi, tu n'es pas le seul à avoir moins lu. Tant que la qualité est présente, tout va bien ! Je me permets de t’embrasser.

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  7. ton bilan est excellent, tu as moins lu, certes mais du bon ! pour la non fiction (essais et enquêtes), je te rejoins évidemment et j'ai toujours envie d'en lire plus ! il y a maintenant des valeurs fortes dans ce domaine. On a aussi quelques lectures communes et tu as lu Sidérations et Colson (il m'attend encore sur l'étagère) et je suis ravie de voir le cercueil de Job dans tes meilleures lectures. Enfin pour ta phrase laconique "mais j'envisage toujours d'entreprendre la lecture des Rougon-Macquart et de La Comédie Humaine (Ha, ha , ha!!)." et bien je l'ai fait l'an dernier, j'en suis à mon sixième RM et je kiffe ! J'ai deux mois pour lire un volume, ce qui est grandement suffisant et tu vois c'est possible !

    chaque année est différente, donc pas d'a priori et toujours contente de lire tes billets (et si tu as envie d'une LC tu peux compter sur moi)

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    1. Sans doute que l’accès plus facile à des essais de qualité sans être assommants joue pour beaucoup dans mes incursions plus fréquentes en ce domaine. Sans doute aussi, ainsi que le suggère Lilly, l’âge entre un peu en compte aussi.😉
      Tu me fais rire ! Si jamais je mettais à exécution mon projet de lire enfin l’intégrale des RM, je n’imagine pas pouvoir en lire, comme toi, un tous les deux mois.😱

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  8. J'adore ces bilans! Mets-moi un tas de chiffres et j'ai du fun. Je n'ai rien lu de tes favoris par contre.

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    1. Tout le contraire de moi : mets-moi un tas de chiffres et j'ai des attaques de panique ! 🥴😄

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  9. Un bilan dont tu n'as pas à rougir, ne serait-ce que niveau qualité.
    75 livres lu en 2021 pour moi contre 133 en 2020, les chiffres parlent d'eux-même...
    La faute à la vente de ma maison, le déménagement et tout ce qui en a découlé et à... Instagram où je passe beaucoup trop de temps !^^

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    1. Ah, les projets immobiliers et les déménagements... Tant de temps et d'énergie dépensés 🙃 Un vrai roman à eux tout seuls. Pas difficile de comprendre que tu n'aies pas eu suffisamment de temps libre pour toi déguster un bon bouquin 😉.

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